08 mai 2019
Concert / Florence Grasset chantait à l'abbatiale de Romainmôtier (Suisse)
Pour qui n'a pas pu se déplacer, voici un enregistrement de la chaîne radio musicale et culturelle de la RTS, Espace 2, dans son émission l'heure musicale.
Ce dimanche 5 mai après-midi, sous le doux soleil du canton de Vaud, dans la très belle abbatiale de Romainmôtier, site clunisien bien connu et plus ancien édifice de style roman de Suisse, Florence Grasset participait à un concert consacré à Nicolas Clérambault par l'Ensemble Polhymnia dirigé par Franck Marcon, accompagné par Florence Boeuf-Albert et Charles-Edouard Fantin de l'ensemble Carpe Diem.
Précédée par d'autres œuvres, la pièce maîtresse de ce concert était le Miserere. Florence Grasset était au nombre des trois solistes.
Ce très beau moment musical était retransmis en direct sur Espace 2, la chaîne radio musicale et culturelle de la RTS, dans son émission l'heure musicale. Cet enregistrement dure un peu moins de deux heures, le concert remplit la première heure, et le Miserere se tient dans la deuxième demi-heure (entre 0:33:30 et 1:02:30).
Compte-rendu d'apès communiqué
00:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, florence grasset, nicolas clérambault, romainmôtier, suisse, canton de vaud, ensemble polhymnia, franck marcon, florence boeuf-albert, charles-edouard fantin, ensemble carpe diem, miserere de clérambault, abbatiale de romainmôtier, site clunisien, style roman, espace 2, chaîne rts, l'heure musicale, enregistrement radiophonique, blog littéraire de christian cottet-emard, musique
26 septembre 2017
Carnet / De Clérambault à Borges, un samedi à Genève
Samedi après-midi, j’étais à Genève pour écouter Florence Grasset chanter des motets de Nicolas Clérambault, notamment son Miserere, avec l’Ensemble Polhymnia sous la direction de Franck Marcon à la Chapelle des Rois au célèbre cimetière de Plainpalais.
Avant ce somptueux moment donné par des interprètes qui offrent à cette musique une présence, une puissance et une clarté qui se jouent des siècles, j’ai profité de la journée de découverte de ce cimetière datant de 1482 situé dans un vaste parc en pleine ville.
Avec les parents de Florence qui m’ont gentiment véhiculé à Genève (Bernard Grasset, le père de Florence, est l’auteur de la couverture de mon livre Prairie journal), j’ai flâné par les miroitements et les ombres des grands arbres exotiques dans le dédale des sépultures aux styles souvent en rapport avec la personnalité des défunts les plus connus, le chef d’orchestre Ernest Ansermet, le compositeur Alberto Ginastera, l’écrivaine Grisélidis Réal, l’écrivain Jorge Luis Borges et bien d’autres.
En ce moment, le hasard me ramène souvent à Borges qui n’est pas toujours pour moi un écrivain facile d’accès mais à qui je trouve une particularité qu’il partage cependant avec quelques autres : je pense que Borges est de ces auteurs qui pourraient être aussi des personnages de roman. Dans sa maturité et son grand âge, il a donné des entretiens en français au cours desquels il évoque de son bel accent argentin les méandres de son œuvre avec une simplicité, une concision, une élégance et surtout un fascinant détachement. Sa tombe est toute simple, recouverte de verdure et surmontée d’une petite stèle sans prétention. Tout autour, la pelouse a disparu sous les pas des nombreux visiteurs qu’elle reçoit.
Juste avant le concert qui avait lieu en cette fin d’après-midi à la douceur estivale mais déjà nimbée des demi-teintes et parfums d’automne, un excellent buffet où l’on servait des verres de ce Chasselas dont je suis si friand était dressé sous les arbres du cimetière. Ce qui frappe en ce lieu pourtant de dernières demeures, c’est qu’on y pense plus à la vie qu’à la mort.
Pour le dîner d’après concert, une table nous attendait par chance dans les lumières et la joyeuse effervescence du Remor où je suis revenu au Chasselas puisque je ne conduisais pas.
Après quelques pas en sortant, la clarté laiteuse d’une vitrine qui devait être celle d’une galerie d’art m’a attiré devant la reproduction d’une tête posée par terre au milieu d’un vaste espace, une tête qui ne m’était pas inconnue : Borges, encore lui ! Est-ce le signe qu’un de ses livres a quelque chose de particulier à me dire en ce moment ? Je ne manquerai pas d’aller vérifier dans le fouillis qui me sert de bibliothèque.
03:36 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clérambault, florence grasset soprano, ensemble vocal feminin polhymnia, franck marcon, genève, suisse, cimetière de plainpalais, chapelle des rois, christian cottet-emard, musique, littérature, blog littéraire de christian cottet-emard, ernest ansermet, alberto ginastera, grisélidis réal, jorge luis borges, remor, glacier tee-room remor, chasselas
08 mai 2016
Deux concerts :
Le voyage en vaut vraiment la peine pour la beauté de cette musique italienne du XVIIe, pour l'excellence de l'ensemble Carpe Diem et pour les voix éblouissantes d'Anaïs Yvoz et de Florence Grasset.
Et pour ceux qui auront le courage d'aller jusqu'à Romainmôtier, le vrai bonus sera cette étonnante Abbatiale clunisienne, la plus ancienne de Suisse, au bout d'une route pleine de charme à travers les paysages du Haut-Jura et de la vallée de Joux.
Concert à Romainmôtier (Vaud), entrée : 15 à 40 CHF
Réserver : https://monbillet.ch/events/concerts-romainmotier-2016-carpe-diem
Jean Rondeau, claveciniste, vendredi 13 Mai à Nantua (Ain)
Jean Rondeau , claveciniste "Victoire de la Musique 2015" donnera un concert le vendredi 13 mai à 20h30 à la salle André Malraux à Nantua.
Les réservations sont ouvertes : au 04 74 77 48 76 ou au 06 32 45 14 19, à l'école Arts et Musique à NANTUA, 31 Rue du Dr Mercier tél.. 04 74 75 00 81, à mireille.ecoiffier@orange.fr ou à ecoledesarts_haut-bugey@orange.fr.
Vous pouvez vous rendre sur youtube pour apprécier son talent : https://www.youtube.com/watch?v=1yyBP3t7g90
Programme :
17:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, concert, ensemble carpe diem, romainmôtier, suisse, vaud, de pâques à la pentecôte, muisique italienne du 17ème siècle, florence grasset, anaïs yvoz, florence bœuf-albert, monique bolli-eigenmann, lisette aubert-milleret, christophe pidoux, jonathan rubin, franck marcon, abbatiale de romainmôtier, blog littéraire de christian cottet-emard, jean rondeau, claveciniste, clavecin, nantua, ain, haut-bugey, rhône-alpes-auvergne, salle andré malraux, victoire de la musique 2015