20 mai 2007
L'aile d'un oiseau sombre
Tu écoutais Rachmaninov tu traversais le parc public à un endroit précis des arbres et de la rivière
Tu trouvais un parfum à l’eau à la neige un goût à l’air
Maintenant aucun cigare n’est assez complexe et ton corps est épais comme le temps
On te dit Monsieur et tu dis Vous aux jeunes filles
La jeune traductrice te regarde avec curiosité boire tes vieux alcools à sa santé
Elle te trouve mystérieux de lui dire Vous
Elle voit une photo de toi à son âge sur l’étagère de la bibliothèque et l’ombre du temps passe dans ses yeux comme l’aile d’un oiseau sombre
© Orage-Lagune-Express 2007.
12:40 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Brouillon de poème, poésie, littérature, temps, vieux alcools