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20 septembre 2006

Note de carnet

À un moment ou à un autre, même pour le plus "classique" des écrivains, se pose ce problème : on n'ose plus employer l'expression ou le mot évidents. À cette prise de conscience, succède presque toujours une période de stérilité plus ou moins longue. Mais il faut en sortir et, après cette nécessaire parenthèse de défiance envers la langue qu'on emploie, reprendre confiance dans les mots, même (et surtout) les plus plats.

Commentaires

Ne pas hésiter à utiliser surtout les mots les plus simples, les laisser s'inscrire comme ils viennent au premier jet, les laisser mijoter entre eux sur le papier à l'abri du regard critique de son auteur, les laisser se dépatouiller entre eux, puis y revenir, 10 fois, 1000 fois, leur sourire et leur dire: on y va, là ?

Écrit par : Pascale | 20 septembre 2006

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