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13 février 2009

Jean Tardieu sur La Cause des causeuses

Merci à Marie-Thérèse Peyrin de La Cause des causeuses (en lien ci-contre, colonne Sites littéraires et artistiques) d'avoir retrouvé cet ancien extrait d'une de mes conversations avec Jean Tardieu mis en ligne sur le site d'Orage-Lagune-Express par Marie-Christine Caredda.

On lira chez les Causeuses tout le programme des animations, rencontres, exposition, consacrées à l'auteur du Fleuve caché également annoncées dans le cadre du Printemps des poètes 2009.

Commentaires

Christian,
dans "Les jongleurs de mots" de Patrice Delbourg, éditions Ecriture 2008, il y a quatre pages (393->397) consacrées à Jean Tardieu.

Écrit par : Pascale | 23 février 2009

Chère Pascale, merci. Je vais feuilleter.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 23 février 2009

Bonsoir,
Cela fait plusieurs mois que je visite votre site et votre blog en lien avec Jean Tardieu parce que ma famille est originaire de Saint germain de Joux. J'ai la joie de pouvoir retourner dans la maison de mon enfance, lorsque vous arrivez au village en provenance de Nantua, au niveau du croisement de "La Voûte" et que vous levez les yeux vous découvrez à flanc de colline les maisons du hameau de Marnod. Modestement, car je ne sais pas retranscrire en prose ou en vers mon ressenti, je peux dire que ces paysages m'ont façonnée mentalement. Je suis fière d’évoquer la vie de mes grands parents, nés en 1899. Je suis très touchée par l'oeuvre et la vie de Jean Tardieu, j'ai consulté plusieurs sites et écouté son émission de radio, j'ai commencé la lecture de son oeuvre. Il s'avère que je possède une grande partie des oeuvres de Pierre Seghers avec quelques originaux, grâce à une belle histoire…. J'aurais grand plaisir à vous rencontrer lors de manifestations poétiques dans la région, j'apprécierais si vous pouviez m'en tenir informée.
Au plaisir des belles lettres, bien cordialement
Martine Colletta

Écrit par : Martine Colletta | 24 février 2009

Merci de vos visites, Martine. Vous allez me trouver ours mais je pense qu'il faut fuir tout ce qui peut ressembler à des manifestations poétiques. D'ailleurs, je ne crois pas qu'il en existe dans la région. Je suis bien invité à un prochain salon du livre à Oyonnax où j'habitais encore tout récemment avant de m'installer à la campagne mais ce n'est pas payé, alors je reste dans mes bois. Je m'y rendrai peut-être mais comme simple visiteur. Que cela ne nous empêche pas de discuter grâce à la magie d'internet et peut-être un jour de vive voix si l'occasion se présente. Ce serait avec plaisir.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 26 février 2009

Je suis ours itou... la seule fois où je n'ai pas regretté ma participation c'était dans une librairie amie qui avait convié ses lecteurs à venir lire un poème de leur choix, leur coup de cœur. Nous étions une petite dizaine, il y avait des vieux, des jeunes (10 ans et ado) et ce fut génial. Elle m'avait demandé d'en lire plusieurs, de crainte que ce soit le bide total. Alors je m'étais pointé armée, j'avais dévalisé ma bibliothèque et on s'est régalé avec des contemporains et des classiques (Pessoa, Walser etcetera). On était bien, entre nous.

Écrit par : Pascale | 26 février 2009

Dans LES SURPRISES DU DIMANCHE de Jean TARDIEU cher Christian, l'ours (quand on parle du loup...) vient jouer de l'accordéon au milieu d'un cercle de personnages assis sans siège , en rond autour d'un petit cheval qui grandit sans prévenir personne ... C'est un peu la position ordinaire de la poésie que nous voulons offrir au public de la Médiathèque Marguerite Duras, en MARS . Je comprends tout à fait votre instinct de fuite ( apparemment partagé...)devant les bains de foule qui sont moins agréables que "les bains de temps" Tardieusiens dont nous allons parler dans la grand ville des gônes. Je me suis beaucoup inspirée de votre livre JEAN TARDIEU, UN PASSANT , UN PASSEUR pour préparer cette fête. Je vous ai même emprunté plusieurs moments du livre... Je n'ai pas pu résister, j'ai beaucoup aimé ce livre... Son ton, sa générosité et sa pertinence par rapport à l'homme Tardieu aux prises avec ses souvenirs, m'ont à la fois passionnée et émue. Je souhaite que ce livre fasse partie de la table de libraire que nous organisons avec la LIBRAIRIE MISE EN PAGE de LYON 8°. J'ai écrit à votre éditeur, je n'ai pas encore sa réponse... Aidez-nous si vous le pouvez. Si vous vous avisiez de quitter vos grands meubles de campagne pour nous rejoindre le SAMEDI 14 MARS 14H à la Médiathèque Marguerite DURAS, soyez assuré que nous vous ferons fête à vous aussi !

Écrit par : Mth Peyrin | 26 février 2009

Chère Marie-Thérèse.
Très touché de votre gentillesse.
Les manifestations poétiques que je fuis n'ont rien de commun avec les belles initiatives de la Cause des Causeuses, notamment autour de l'oeuvre de Jean Tardieu. « Les poètes ne seraient rien si l'on ne parlait pas d'eux avec intelligence et avec amour » me disait-il. Et c'est exactement ce que vous faites.
En ce qui concerne mes réticences à me déplacer, elles ne sont pas celles d'un habitant de tour d'ivoire. L'explication est toute simple : plus je m'éloigne de chez moi, plus j'angoisse.
Je suis heureux que mon livre, malgré ses imperfections, vous ait été utile. J'aimerais en faire une nouvelle édition corrigée et enrichie mais je n'ai pas de nouvelles de l'éditeur. Du coup, tout est bloqué. Il faudrait que je me renseigne pour savoir quand et comment récupérer les droits puisque l'ouvrage est signalé comme épuisé, même s'il en reste sur le marché de l'occasion.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 01 mars 2009

A RETARDEMENT : C'est bizarre . Je n'ai eu aucun mal à acheter deux exemplaires de votre livre chez l'éditeur... C'étaient les deux derniers ? Il les cache pour spéculer ? (Rires)...

Écrit par : Mth Peyrin | 01 avril 2009

Quand on parle des arcanes de l'édition...

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 02 avril 2009

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