16 juin 2009
Pluie dans les frênes et volutes
J’ai beau savoir que « Fumer tue » , j’ai profité d’une belle soirée humide pour écouter la pluie dans les grands frênes en dégustant 
un Hoyo de Monterrey (petit robusto).
Le vent, ennemi du cigare, était tombé. Les parfums de bois mouillé et de foin fauché s’alliant à celui du Havane court et ventru à souhait composaient un subtil bouquet.
02:15 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : pluie, frêne, foin, cigare, havane, volutes plaisir
Commentaires
Ta prose a le don de me faire ressentir ces instants privilégiés ou le cerveau ne se perd pas dans des ramifications complexes sur le passé ou l'avenir et, ressource de la mer d'huile, retrouve une part direct avec les sens, pour un peu on se prendrait pour un chat qui fume le cigare...
Écrit par : Jacki Maréchal | 17 juin 2009
J'en fumerai un ce soir dans les effluves lourds du tilleuil en rendant hommage à l'instant qui essuie ses pieds sur nos yeux ...
Écrit par : thomas | 17 juin 2009
Jacki et Thomas, vous devriez avoir honte de prendre tant de plaisir avec des substances licites, certes, mais désormais interdites à une certaine femme qui le regrette, qui le regrette... Et vous Christian, je sens les effluves jusqu'ici, ne fumez pas dans mon salon, je vous prie ! Ni dans mon jardin, ou alors oubliez l'engin fumant dans ce cendrier et partez discrètement vous promener....
Écrit par : Frédérique M | 17 juin 2009
J'ai déjà oublié beaucoup de choses dans ma vie, mais jamais un cigare !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 18 juin 2009
Aussi poétique qu'un cigare au bord des lèvres.
Écrit par : La Meduse | 18 juin 2009
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