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10 octobre 2009

J’essaie encore un livre de Paul Auster.

257d6414e8ba15b0.jpgLe premier que j’avais lu m’avait séduit par son titre (L’Invention de la solitude) et son début. De beaux passages sur la figure du père et puis, en continuant, une sorte de bavardage dont je n’ai rien retenu. Il semble que ce soit le problème de Paul Auster : de bons titres (grâce à la traduction ?) et de beaux débuts mais ensuite, l’impression qu’il tire à la ligne.
Plusieurs années après, je tombe par hasard sur La Nuit de l’oracle. Idem. Titre engageant, début sur les chapeaux de roues et une alléchante histoire de carnet acheté dans une étrange papeterie. Et puis, au bout de quelques dizaines de pages, la narration qui s’emballe, part dans tous les sens, tourne à vide. La quatrième de couverture annonce « virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l’improvisation et de la maîtrise » . Diable ! Je ne retiens pour ma part que le mot « improvisation » pour qualifier ces 235 pages d’élucubrations, allez, 200 pages si l’on admet qu’on peut sauver les 35 premières. Arrivé à la fin, sonné par ces empilements de péripéties du quotidien et de digressions, j’en arrive à cette conclusion : le narrateur mange beaucoup de pizzas, boit beaucoup de coca et il a sauvé son couple. J’ai la même difficulté avec le roman américain du vingtième siècle qu’avec les gros gâteaux des pâtissiers actuels : trop d’émulsion, copieux mais fade. Remportez-moi ça et servez-moi un Carver bien serré !

En médaillon : La Nuit de l'oracle (Babel).

Commentaires

Je partage... je ne suis pas une lectrice de Paul Auster et quand je m'explique, en général je me fais rembarrer par sa horde de fans; ça me fait plaisir d'apprendre que je ne suis pas la seule.

Écrit par : Pascale | 10 octobre 2009

Moi, non plus je n'en ai jamais lu, il était cité la semaine dernière par Charles Juliet, lors d'une lecture à Bourg en Bresse. Il parait incontournable a beaucoup. Dans le même ordre d'idée, j'ai essayé de lire Faulkner (Le bruit et la fureur), 85 pages et puis j'ai jeté l'éponge, à mon grand regret, honte à moi...

Écrit par : marie-ella | 10 octobre 2009

Comme j'ai été déçu par tous les Auster que j'ai lus (pareil, séduit par le début, déçu par la fin ou l'absence de fin...), j'ai arrêté. En revanche, Faulkner, s'il me demande chaque fois un effort considérable pour m'accrocher au début, m'emballe complètement. Ses descriptions de passions humaines sont proches de Shakespeare.

Écrit par : Nuel | 11 octobre 2009

Faulkner, j'admire et j'adore. Essayez peut-être "Lumière d'août", celui que je préfère et plus facile d'abord que "Le bruit et la fureur".

Écrit par : Pascale | 12 octobre 2009

Faulkner et Cormac McCarthy, assurément mes deux romanciers américains de chevet, mais là n'est pas le sujet.

Pour Auster, cher Christian, essayez "Mr Vertigo" - on ne sait jamais...

Bien à vous.

Écrit par : Chr. Borhen | 12 octobre 2009

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