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04 novembre 2009

Littérature préfabriquée

people-2.jpgLu dans Télérama, un entretien avec l'écrivain Percival Everett qui avoue :

« C'est une de mes contradictions (après tout, je suis américain !) : j'enseigne le creative writing et je suis accablé par les conséquences de ces ateliers d'écriture. J'y vois le manque de culture, le manque d'inspiration et d'imagination des écrivains postulants. Ils produisent des romans lisses, sans risques, aux histoires mille fois ressassées, dont sont avides les maisons d'édition et, il faut le dire aussi, un lectorat paresseux, frileux. »

J'ajoute pour ma part qu'en France c'est encore pire car cette littérature lisse, radoteuse, primée et médiatisée se développe toute seule, sans les ateliers d'écriture de l'ampleur de ceux qui fonctionnent aux États-Unis !

Photo prise ici.

Commentaires

Ce type pourrait appliqué son sens critique à lui-même et vivre à hauteur de ses principes et de sa conscience. J'ai horreur de ce genre d'universitaires donneurs de leçons. C'est sans doute un très bon technicien mais un très mauvais pédago s'il ne sait pas insufflé de la culture et de la subversion dans ses cours. Mais où est la littérature dans tout cela?

Écrit par : marie-ella | 06 novembre 2009

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