01 janvier 2011
Aventure de la nuit de la Saint-Sylvestre
En clin d'œil à Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, et pour saluer l'an nouveau.
La lumière s'éteignit sur la moitié de la ville.
D'un côté, on eut peur du noir et de l'autre, on eut peur de ceux qui avaient peur du noir.
Dans l'obscurité, les étoiles brillèrent plus fort et plus nombreuses et j'en conçus, dehors le nez en l'air, l'éveil d'un rêve aussi vaste que l'aile d'un ange.
Combien de temps cela dura-t-il ? Pourquoi le dire ?
Dans un ballet de camionnettes, on répara très vite car je n'étais probablement pas le seul à m'être délecté du survol de ce songe.
(Extrait de : Le Grand variable, éditions Editinter, 2002, épuisé.)
Photo : à l'opéra de Lyon, pendant l'entracte.
01:42 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : saint-sylvestre, nuit, lumière, étoiles, rêve, le grand variable, éditions éditinter, christian cottet-emard, opéra de lyon, rhône-alpes
Commentaires
Il est vrai que tu n'es pas le seul à te délecter du survol de ce songe.
Longue vie donc, aux songes et aux poètes qui nous les transmettent.
Écrit par : marie-ella | 01 janvier 2011
Et plein de lumière et de succès pour 2011. Cordialement,
Alain Bagnoud
Écrit par : alain bagnoud | 03 janvier 2011
Et plein de lumière et de succès pour 2011. Cordialement,
Alain Bagnoud
Écrit par : alain bagnoud | 03 janvier 2011
Des voeux doublés. Qui dit mieux?
Écrit par : alain bagnoud | 03 janvier 2011
Un double merci !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 03 janvier 2011
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