25 novembre 2013
Serge Rachmaninov en 1941 :
Dans mes compositions, je ne fais aucun effort conscient pour être original, romantique, nationaliste ou quoi que ce soit d’autre. J’écris sur le papier la musique que j’entends en moi, et aussi naturellement que possible. Je suis un compositeur russe, et le pays où je suis né a influencé mon tempérament et ma conception du monde. Ma musique est le produit de mon tempérament de sorte qu’elle est de la musique russe ; je ne me suis jamais efforcé consciemment d’écrire de la musique russe ni aucune autre sorte de musique. J’ai été fortement influencé par Tchaïkovski et Rimski-Korsakov ; mais je n’ai jamais, dans la mesure de mes connaissances, imité qui que ce soit. Ce que j’essaie, lorsque j’écris ma musique, c’est de lui faire dire simplement et directement ce que j’ai dans mon cœur lorsque je compose. Si c’est de l’humour, de l’amertume, de la tristesse ou de la piété, alors ces sentiments font partie de ma musique, qui devient belle, amère, triste ou pieuse.
(Extrait de la pochette du double CD Decca, Rachmaninov, concertos pour piano n°1 à 4, Ashkenazy, London Symphony Orchestra, André Prévin)
01:21 Publié dans Alliés substantiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rachmaninov, musique, tchaïkovski, rimski-korsakov, blog littéraire de christian cottet-emard, alliés substantiels, russie, compositeurs russes, citation
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