15 février 2023
Vient de paraître : Tu écris toujours ? (Version intégrale)
Tu écris toujours ?, mes chroniques humoristiques sur la condition d'auteur ont été publiées en feuilleton illustré par les dessinateurs David Miège et Dominique Goubelle à l'initiative de Joseph Vebret entre 2007 et 2012 dans le trimestriel Le Magazine des livres édité par le groupe Lafont presse.
Les éditions Le Pont du change créées et dirigées par Jean-Jacques Nuel ont publié une sélection de ces épisodes en un recueil de 93 pages paru en 2010.
Cet éditeur ayant cessé ses activités, c'est aujourd'hui le label Orage-Lagune-Express qui reprend la publication de l'intégralité de ces textes dont plus de la moitié était restée inédite en volume.
Cela donne une nouvelle édition au format de poche de 210 pages comportant l'intégralité du feuilleton.
- ASIN : B0BTRRBS4V
- Éditeur : Orage-Lagune-Express (diffusion Independently published).
- Langue : Français
- Broché : 210 pages
- ISBN-13 : 979-8376160671
- Poids de l'article : 236 g
- Dimensions : 11 x 1.35 x 18.01 cm
Déjà en vente par correspondance sur :
- Amazon
- Pour les lecteurs d'Oyonnax (Ain) et sa région : en point de vente (kiosque du centre hospitalier d'Oyonnax) à partir du 25 février.
Un extrait :
Conseils aux écrivains qui ont la migraine
La migraine n’est pas seulement une maladie d’écrivain, elle touche aussi les journalistes et probablement d’autres créatures. Parfois, j’ai l’impression qu’elle tourmente même Sir Alfred, le chat de mon voisin, lorsqu’il multiplie les aventures. Et les céphalopodes ? Souffrent-ils de la migraine ? On peut se poser la question et toute une série du même genre mais à quoi bon se casser la tête ?
À propos de tête, je me demandais, attablé à une terrasse de café en cette fin de matinée, à quoi pouvait bien ressembler celle de la journaliste avec qui j’avais rendez-vous pour lui parler d’une chose aussi importante pour l’humanité souffrante qu’un pet de souris mais à laquelle j’accorde tout de même un peu d’intérêt : la parution de mon dernier livre. Lors du contact téléphonique, j’avais proposé à la rédactrice de l’attendre en ce lieu si propice à l’échange culturel qu’est le bistrot en arborant un signe de reconnaissance, le Républicain Populaire Libéré du Centre ouvert à la page culturelle.
Cette idée pourtant originale faillit échouer. En effet, on était lundi et la page culturelle avait disparu au profit de la publication des résultats d’un tournoi interdépartemental de pétanque particulièrement endiablé.
Cet inconvénient eût été négligeable si la moitié des clients du bar n’avaient pas tous décidé le même jour de déplier le Républicain Populaire Libéré du Centre en s’hydratant le gosier. La localière finit tout de même par me reconnaître au milieu de tous ces passionnés de pétanque. Sans doute ne ressemblais-je point à un lecteur régulier de son journal. J’en conclus que mon idée de signe de reconnaissance avait finalement fonctionné mais à l’envers. Qu’importe ? La vie n’est pas un exercice de mathématiques dont le résultat pourtant juste est considéré comme faux s’il n’est pas établi au moyen du bon raisonnement.
Je vis donc se plier sur la chaise en face de moi une grande jeune femme au style neurasthénique. Elle s’excusa de garder au visage ses larges lunettes noires en raison d’une migraine qui avait dû lui déclencher pour quelques temps des humeurs aussi chagrines que celles d’une araignée veuve noire privée de son amant qui est aussi, ne l’oublions pas, son déjeuner. À certains moments, la vie nous dépossède de tout.
Bienvenue au club des migraineux ! lançai-je pour dédramatiser. Les lunettes descendirent d’un cran et deux yeux sombres noyés de douleur coulèrent en direction de mon insignifiante personne, fait remarquable quand on sait que le vrai migraineux en crise n’est plus en mesure de s’intéresser aux affaires du monde puisque pour lui, plus rien n’existe, pas même le monde, rien que la migraine.
Un pâle sourire s’évada sous les verres fumés : « alors vous aussi ? » Connexion en cours, à la bonne heure ! « Hélas... » répondis-je d’un air contrit. Il faut toujours se mettre à la portée de son interlocuteur. Jai lu cette recommandation dans un manuel intitulé Bien communiquer avec les autres écrit par un ancien directeur des ressources humaines devenu moine trappiste puis ermite des montagnes quelque part dans l’Himalaya où il a auto-édité tous ses autres livres à tirage limité sur feuilles de papier de riz humectées à la bave de lama et reliées avec des poils tressés du même animal. Pourquoi du papier humecté à la bave de lama ? Je préfère ne pas m’étendre sur un sujet aussi dégoûtant juste avant le repas.
« Que prenez-vous pour soulager votre migraine ? » s’enquit la journaliste. Nous nous livrâmes alors à un échange d’une rare intensité sur le thème des différents mérites et inconvénients de l’effervescence et des anti-inflammatoires combinés aux trucs et astuces permettant de tenir le fléau à distance au moins quelques minutes.
« Dans nos activités littéraires, c’est embêtant la migraine » assénai-je au bout d’une heure de considérations pharmaceutiques dans l'espoir de rappeler à la journaliste que nous n’étions pas là pour préparer l’assemblée générale des meurtris de la casquette mais pour présenter mon livre aux lecteurs avides.
La jeune femme opina du chef qu’elle avait semble-t-il encore plus douloureux qu’à son arrivée et me demanda pardon de devoir prendre congé car elle risquait de s’évanouir. Elle oublia sur la table l’exemplaire dédicacé de mon ouvrage qu’elle avait reçu en service de presse et m’abandonna au moment où je sentis naître au fond de mes yeux un mal pesant. Contagieuse, avec ça !
Quelques jours plus tard, je lui téléphonai pour solliciter un autre rendez-vous mais elle m’expliqua qu’elle avait finalement trouvé ma prose « un peu trop prise de tête » (selon son expression) pour les lecteurs d’une rubrique locale. Si j’avais su, j’aurais écrit un livre moins brillant, baissé un peu le niveau, mais que voulez-vous, je doute fort d’en être capable.
00:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, tu écris toujours, feuilleton, chroniques, humour, édition, auteur, écrivain, condition d'auteur, feuilleton humoristique, blog littéraire de christian cottet-emard, éditions orage lagune express, magazine, presse, oyonnax, peigne, ornement de coiffure, charles le chauve, médiathèque, haut bugey, rhône alpes, france, europe
31 janvier 2023
Une nouvelle édition (intégrale) de mon feuilleton humoristique TU ÉCRIS TOUJOURS ? bientôt disponible
Tu écris toujours ? mes chroniques humoristiques sur la condition d'auteur ont été publiées en feuilleton entre 2007 et 2012 dans le trimestriel Le Magazine des livres édité par le groupe Lafont presse.
Les éditions Le Pont du change créées et dirigées par Jean-Jacques Nuel ont publié une sélection de ces épisodes en un recueil de 93 pages paru en 2010.
Les éditions Le Pont du change ayant cessé leur activité, c'est aujourd'hui le label Orage-Lagune-Express qui reprend la publication de l'intégralité de ces textes dont plus de la moitié était restée inédite en volume. Cette nouvelle édition intégrale de 200 pages paraîtra courant février.
Un extrait :
Conseils aux auteurs locaux
Si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, il faut absolument éviter de devenir un auteur local.
J’en profite au passage pour préciser que mes conseils s’adressent aussi aux femmes car la vie sur la planète Terre est suffisamment compliquée pour que j’en rajoute une couche en m’imposant d’écrire « il faut éviter de devenir un (une) auteur (e) local (e) ». Et ne me parlez pas d’écrivaine ou pire d’autrice alors que nous n’arrivons pas à prononcer poétesse en public sans nous couvrir de ridicule. Le ridicule qui, comme chacun sait ne tue pas, peut quand même envoyer un écrivain au tapis, l’un des moyens les plus sûrs pour l’infortuné plumitif étant de se retrouver dans la peau de l’auteur local.
Tel est votre cas ? Je le savais. Comment ? Je l’ai lu dans la presse locale elle aussi, et je l’ai vu dans les rayons de la bibliothèque municipale où vos livres sont tous marqués du signe de l’infamie, souvent une petite étiquette d’un vert bien fluorescent pour que personne ne puisse ignorer votre déchéance. Sur l’étiquette, on peut lire la mention AUTEUR LOCAL en lettres capitales noires au cas où la bibliothèque serait fréquentée par une écrasante majorité de daltoniens en attente d’une double opération de la cataracte.
Sans vouloir vous affoler, je dois juste vous dire qu’il vaut mieux découvrir un poulet sans tête dans votre lit, boire à votre insu un philtre de désamour contenant de l’extrait de lombricompost lyophilisé, parler le grec ancien d’une voix gutturale dans votre sommeil alors que vous n’avez fait que Lettres modernes ou attraper le mauvais œil lancé par vos anciennes conquêtes bien décidées à vous pourrir la vie en recourant à la science du Professeur Onvatataké, Grand Marabout au travail rapide et soigné (départ immédiat et définitif de l’être aimé) avec effet garanti sans facture au bout d’un certain temps, plutôt que de subir la malédiction d’être étiqueté auteur local.
Comment en êtes-vous arrivé là ? Vous avez forcément commis une erreur, même infime, allons, cherchez bien, dans votre âge tendre par exemple. N’auriez-vous pas, dans la fleur de vos seize ans, envoyé un service de presse de votre premier recueil de poèmes à un localier lui-même poète à ses heures et président de l’Amicale pétanque le reste du temps ? À moins que vous n’ayez trouvé plus judicieux d’en offrir aussi un exemplaire à la bibliothèque municipale ? J’en étais sûr, cela commence toujours ainsi une carrière d’auteur local. Après, impossible d’arrêter la machine infernale et hop, emballé c’est pesé, une étiquette verte ! Auteur local un jour, auteur local toujours !
Allons, allons, ne vous morigénez pas outre mesure, vous étiez dans l’adolescence, le temps des erreurs de jeunesse. Ah bon, un peu plus vieux ? Quel âge ? Ah, tout de même... Euh... Eh bien disons que l’erreur est humaine, même dans la force de l’âge. Finalement, on peut dire que vous avez su rester jeune. Au fait, vos poèmes, chez qui les avez-vous publiés ? À compte d’auteur à l’époque où vous avez fait valoir vos droits à la retraite ? Alors là, évidemment, difficile de faire plus auteur local. Je me trompe ou vous le faites exprès, juste pour me contrarier ?
Qu’importe, je vous soupçonne de bien pire car ce n’est pas au vieux sage qu’on apprend à faire des grimoires. N’auriez-vous pas laissé traîner une petite chose régionaliste dans ce piège redoutable qu’est le fonds local de la bibliothèque municipale ? Je pense à un opuscule qui fleure bon l’érudition et le terroir comme une monographie sur la construction et la rénovation du dernier four banal dans le hameau de Corneille-en-Désert après l’exode rural ou, par exemple, un machin intitulé La crise de l’artisanat oyonnaxien du peigne et de l’ornement de coiffure au temps de Charles le Chauve.
On s’amuse comme on peut mais sachez que le fonds local d’une bibliothèque se comporte comme une plante carnivore. La victime est attirée, emprisonnée puis digérée. La seule différence entre l’insecte et le livre de l’écrivain local, c’est que si ce dernier connaît un jour le succès avec un chef-d’œuvre, l’opuscule oublié dans un rayon poussiéreux peut être tout aussi rapidement restitué par le piège alors que l’auteur n’en a plus du tout le désir.
Je conseille donc au jeune écrivain prématurément choyé par la bibliothèque de sa bourgade qui se réjouit d’une première reconnaissance en tant qu’auteur local de privilégier la littérature orale en pratiquant l’heure du conte pour les bambins et la conférence Terres de contrastes pour leurs arrière-grands-parents car, ne l’oubliez pas, vos paroles s’envolent mais vos écrits, pour le meilleur et pour le pire (surtout le pire), restent.
01:58 Publié dans Atelier, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, tu écris toujours, feuilleton, chroniques, humour, édition, auteur, écrivain, condition d'auteur, feuilleton humoristique, blog littéraire de christian cottet-emard, éditions orage lagune express, magazine, presse, oyonnax, peigne, ornement de coiffure, charles le chauve, médiathèque
06 janvier 2023
Sur les quais du Douro à Vila Nova de Gaia
Avant la publication prochaine de mon nouveau roman, j’ai décidé de l’enregistrer préalablement en intégralité, couverture comprise, sur la plateforme Amazon avant sa sortie officielle afin de pouvoir en donner sur mon blog quelques extraits en toute sécurité. Cette manière de procéder équivaut à un dépôt qui s’ajoute aux autres plus classiques (SGDL, office notarial, dépôts électroniques, etc…) tous destinés à la protection des ouvrages.
Extrait
Sur les quais du Douro à Vila Nova de Gaia
Photo © Christian Cottet-Emard
… Une fille à la longue chevelure blonde descendant jusqu’à la fermeture dorsale de sa robe marchait devant moi sur les quais du Douro. J’avais entendu dire qu’en longeant les enfilades d’entrepôts de stockage des fûts de porto et en continuant le temps qu’il fallait, bien après les quais, en arpentant des rues pavées désertes, je pouvais arriver à un village de pêcheurs « qui méritait le détour » . Cette fille à la jolie silhouette méritait-elle le détour elle aussi ? Je ne vais quand même pas changer mon projet élaboré le matin à l’hôtel pour un village de pêcheur ou pour le dos d’une inconnue. Le mieux était de la dépasser, d’allonger le pas puis, arrivé à bonne distance, de me retourner pour voir son visage. Dans ma progression, je repérai un banc public où m’assoir pour la dévisager en toute discrétion. C’était un vieux banc aux armatures rouillées et au bois tout gris qui finissait sa carrière dans le mobilier urbain au milieu d’un tapis de feuilles sèches tombées de je ne sais quel arbre malingre. Maintenant que j’étais assis sur ce banc, je réalisai qu’une fois de plus, j’étais prêt à me laisser distraire d’un projet pour trois fois rien. Il en était toujours ainsi dans ma vie.
La fille s’approchait et lorsque je finis par distinguer ses traits, je découvris un visage dur, marqué, sans harmonie, à l’expression vulgaire, presque grimaçante, le tout en contraste radical avec la silhouette mince et trompeusement juvénile qui m’avait leurré tout comme l’abondante chevelure blonde. Voilà une banale déconvenue et c’est encore pire lorsque c’est le faciès d’un homme qui se révèle ainsi. Un homme, justement, qui se dirigeait dans la direction opposée, salua la fille avec désinvolture en lui criant lorsqu’il arriva à sa hauteur : eh, la poésie, ça roule ma cocotte ?
Photo © Christian Cottet-Emard
Il était temps de retourner à mon projet du matin qui consistait en une visite à la cave à cigares du Corte Inglés sur les hauteurs de Vila Nova de Gaia. Il me suffisait de rebrousser chemin en direction du Pont Dom-Luís que j’avais traversé un quart d’heure avant et de gravir les petites rues vieillottes menant à l’immeuble imposant du centre commercial mais à ma grande surprise, la fille s’assit à côté de moi. À ce moment, un autre type passa devant nous et s’écria en riant : hola, la poésie ! Encore au boulot ?
La fille haussa les épaules et sortit une cigarette d’un vilain étuis clinquant. En la voyant peiner avec son briquet vide ou détraqué, je sortis le mien et lui offrit du feu. Pendant qu’elle tirait sur sa cigarette, je remarquai l’excès de rouge à lèvres, et, en baissant les yeux, la robe serrée qui lui remontait trop haut sur les cuisses maintenant qu’elle était assise. Je constatai qu’elle était beaucoup plus âgée malgré sa sveltesse et, il faut le reconnaître, d’assez belles jambes. Elle me toisa sans un merci. Si tu veux les toucher et faire ta petite affaire avec le reste, c’est cent cinquante euros, chéri.
Je ne m’attendais pas à cette sortie mais ma réponse vint par réflexe : merci, je n’en suis pas encore à payer pour ça. Dites-moi, si vous me permettez, pourquoi ces deux types vous ont-ils appelée la poésie ? La fille tapota sa cigarette pour évacuer la cendre. Parce que c’est moi, la poésie, répondit-elle en détournant la tête, et j’ai été danseuse aussi. Et toi, je parie que tu es poète, je me trompe ? ajouta-t-elle. Je pense qu’un poète ne peut se définir lui-même comme poète, dis-je, c’est aux autres d’en décider. La fille ricana. En plus, elle avait une voix rauque, vraiment désagréable. Voyez-vous ça ! Eh bien j’en connais un paquet qui ne se privent pas de se prendre pour des poètes et pour des bons ! Et toi bien sûr, tu serais une exception ?
Un peu piqué au vif quand même, je tentai d’esquiver : alors comme ça, vous seriez une incarnation de la poésie ? La fille se racla la gorge. Une incarnation ? Tu as de ces mots ! Et elle ricana de nouveau en ajoutant : tu dois être un poète néo-romantique ou quelque chose de ce genre, je l’aurais parié ! J’en connais plein, ce sont de très mauvais coups !
Las de cette conversation absurde, je me levai et ne trouvai rien d’autre à dire que : je dois partir, je vous souhaite une bonne journée.
En réalité, je m’aperçus que je parlais dans le vide, il n’y avait personne sur le banc et je me sentais abruti, vaguement endolori. C’était sûrement la séance de dégustation de porto en fin de matinée à la maison Adriano Ramos-Pinto, suivie d’un cigare. J’aurais dû aller manger quelque chose juste après. Je m’étirai et fis demi-tour pour reprendre la direction du Corte Inglés. Le village de pêcheur « qui valait le détour » , ce serait pour une autre fois.
Un de ces bateaux qui transportent des touristes en croisières fluviales glissait sur le Douro. Je ne sais pourquoi, son sillage ramena la poésie à mon esprit. Un jour, la poésie s’est penchée sur mon berceau telle une fée et m’a offert ce cadeau, cette faculté de pouvoir regarder le monde sous un angle légèrement différent, disons (peut-être) plus personnel, par exemple une facilité à me réjouir d’un nuage lenticulaire immobile plusieurs heures dans le ciel ou de la lune du matin qui rend liquides et timidement parfumés certains jours du premier printemps. Un jour je pense cela et puis un autre jour, je me lève et je trouve que la poésie m’a moins donné qu’une vieille pute amère et goguenarde qui se prend pour une danseuse et à qui je dis tout net : ah oui, une danseuse, tu parles ! Une danseuse du genre de celles qu’entretenaient les bourgeois grassouillets du dix-neuvième siècle dans leurs garçonnières ! Danseuse ou prostituée, la poésie, c’est selon mon humeur, chérie !
© Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959, 2023.
02:09 Publié dans Atelier, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, atelier, roman, office notarial dépôt n°, littérature, fiction, portugal, porto, douro, el corte inglés, bonnes feuilles, extraits, vila nova de gaia