Renaud Donzel dédicacera DELPHINE ARÈNE, L'ÂME DU BUGEY, samedi 13 septembre à Nantua (Ain)

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DELPHINE ARÈNE, L’ÂME DU BUGEY, par Renaud Donzel

 

Journaliste, femme de lettres et petite-fille du fondateur de L’Abeille du Bugey, Delphine Arène a marqué le vingtième siècle de sa plume sensible et puissante, à la manière de Colette.

 

Marquée à jamais par la Grande Guerre, elle a su chanter avec une grâce unique les paysages et les légendes de sa terre natale : Meyriat, le plateau de Retord et bien sûr…son lac.

 

Ce bel ouvrage préfacé par Christian Cottet-Emard avec des illustrations uniques vous propose une biographie touchante de Delphine Arène, un florilège de ses plus beaux textes (dont certains n’ont jamais été publiés !), une plongée dans l’âme du Bugey, portée par la passion du Bugeysien Renaud Donzel, fin connaisseur de la région et de ses écrivains.

 

L'ouvrage est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur le site de l'éditeur, les éditions du Poutan.

 

Dédicace de Renaud Donzel, samedi 13 septembre 2025, 10 h à 12 h et 14 h à 18 h, Maison de la Presse de Nantua (24 rue du collège). Un incontournable pour les amoureux de littérature régionale et de patrimoine.

 

Renaud Donzel, maire adjoint chargé des affaires culturelles à Nantua, est vice-président de la Société des écrivains lyonnais et régionaux, créateur du Salon du livre de Nantua et auteur de plusieurs publications sur le département de l’Ain.

 

#DelphineArène #LittératureRégionale #Bugey #NouveautéLittéraire #Patrimoine #SalonDuLivre #ChartreuseDeMeyriat

Parution le premier septembre :

Genre : fiction romanesque,130 pages, format 12,5 X 19,5, illustrations photos montages pages intérieures © MC

© Orage-Lagune-Express, 2025

Le premier jour du premier été

Je sortis du Palais des eaux comme tout le monde.

 

La différence était le vieux balcon où les petits lézards pouvaient offrir leurs gorges flamboyantes au soleil. 

 

Il surplombait des massifs de roses anciennes aux teintes et aux parfums aujourd’hui perdus qu’une très vieille fée aspergeait de marc de café. La famille s'en offusquait.

 

Bien plus tard on pouvait croire que j’avais quitté le balcon comme je pouvais aussi moi-même le croire

 

mais cette illusion, le mirage de la prochaine porte, n’est qu’une des croyances fréquentes en ces contrées incompréhensibles mais pleines de promesses.

 

Qu’elles ne fussent pas toutes tenues n’importait guère au milieu des roses, sous les regards attentifs de la vieille fée et des lézards.

 

 

Extrait de mon recueil Estime-toi heureux. © Éd. Orage-Lagune-Express.

Une rose de chez moi (Photo MCC)