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11 juillet 2009

Nouvelles du front

À lire ici, un article d'Émilie Chaumet sur l'affaire des licenciements pour refus de travailler le dimanche.

Commentaires

Il est bien cet article , et ces femmes sont remarquables, mais quelle drôle d'époque où les héroïnes se dressent contre leur patron. Notre société engendre elle-même ses petites guerres civiles et dire merde à son patron devient un acte de résistance et le fait est, que ça l'est bel et bien! Nous avons rêvé d'un monde plus juste mais pour un pas de franchi nous reculons de deux. Il n'y a que les individus qui peuvent s'améliorer pas leur monde.

Écrit par : marie-ella | 13 juillet 2009

Comme tu le sais, Marie-Ella, dans cette affaire, l'enjeu est autrement plus important que de dire merde à son patron. J'espère que ces personnes qui ont le courage de se lancer dans une procédure auront gain de cause et que leurs employeurs seront lourdement condamnés, au moins financièrement. Cette histoire montre aussi que socialement, le seul équilibre possible est le rapport de force. Depuis plus de vingt ans que les syndicats, pour ne citer qu'eux, ont baissé la garde sous prétexte de devenir des interlocuteurs et non plus des adversaires, le clan adverse a poussé ses pions avec un arrogance jamais vue. C'est peut-être triste, mais à tous les niveaux, seul l'équilibre de la terreur nous protège de la guerre.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 14 juillet 2009

C'est vrai que le syndicats devraient se réveiller, parce que là ça devient grave...
De toute façon et quoi qu'il en soit, un jour par semaine sans travail et sans consommation c'est symboliquement sacré, touché à ça c'est démolir quelque chose d'ancestral...
Tout à fait d'accord Marie-Ella il n'y a que les individus qui peuvent s'améliorer... mais il faut tout de même se souvenir que ancestralement l'individu est issu du groupe même si aujourd'hui l'individu semble recomposer le groupe. Les utopies ont leur importance, même si on sait très bien avec leur grave faillite au XXeme siècle qu'il ne faut surtout pas qu'elles aillent au bout, mais elles sont nécessaire à l'imaginaire d'un monde qui sort l'homme d'un environnement naturel de rapport dominant dominé... (les animaux vivent dans un environnement, les hommes créent un monde)

Écrit par : jacki marechal | 15 juillet 2009

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