Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06 juin 2019

Carnet / Francis Poulenc et la Rolls verte

Une amie qui a lu mon livre Mariage d’automne me suggère de développer l’une des nouvelles du recueil, La Rolls verte, en un roman. C’est amusant car j’avais eu la même idée peu après la publication en 2017. J’ai donc décidé de suivre le conseil. J’avais ménagé une conclusion ouverte à la nouvelle, ce qui va me faciliter la tâche. Plusieurs lecteurs et lectrices avaient interprété à leur façon cette histoire, ce qui prouve qu’elle est adaptée aux développements romanesques.

christian cottet-emard,la rolls verte,nouvelle,mariage d'automne,éditions germes de barbarie,le fleix,dordogne,périgord,blog littéraire de christian cottet-emard,poèmes du bois de chauffage,musique,francis poulenc,génie français,concerto pour piano francis poulenc,éric le sage,orchestre philharmonique de liège,stéphane denève direction,rca red seal,littérature,fiction,musique au secours du romanIl se trouve que l’élément déclencheur de l’écriture de La Rolls verte a été l’écoute du concerto pour piano de Francis Poulenc, une œuvre moins légère qu’il n’y paraît malgré une alternance continuelle entre le divertissement et un lyrisme toujours contenu où affleurent impertinence et discrète mélancolie. Francis Poulenc incarne pour moi la quintessence du génie français de son époque, celui qui nous fait souvent si cruellement défaut aujourd’hui.

J’espère que je parviendrai à irriguer ce roman avec ce concerto que je connais par cœur. Comme toujours, je ne suis pas certain de réussir mais certains indices me confortent dans ce choix, notamment la vision quasi cinématographique des différents épisodes que je veux raconter. Lorsque je suis dans une telle disposition, je n’ai même plus l’impression d’écrire mais de raconter un film que j’ai vu à quelqu’un. Chaque fois que je procède ainsi, j’arrive au but que je me suis fixé.

Une fois de plus, je mesure l’importance cruciale de la musique dans mon processus d’écriture. Dès que j’en écoute moins, ma créativité et ma production baissent. D’ailleurs, désormais, chaque fois que je publierai un nouveau livre, je mentionnerai à la fin du volume les œuvres musicales écoutées pendant la période de rédaction, même si le lien entre elles et ce que j’écris peut sembler ténu. C’est ce que j’ai fait à la fin de mes Poèmes du bois de chauffage.

 

Note / L'enregistrement du concerto pour piano de Francis Poulenc auquel je fais référence est celui du pianiste Éric Le Sage avec Stéphane Denève à la direction de l'orchestre philharmonique de Liège (RCA red seal), cf. image ci-dessus.

 

Les commentaires sont fermés.