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29 novembre 2019

Carnet d'avant L'Avent

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À quelques jours de l'Avent, c'est toutes les années la même rengaine des blasés, des austères, des pisse-froid, des sévères, des ricaneurs, des snobs, des aigris, des constipés, de ceux qui se détestent eux-mêmes et qui veulent en faire profiter les autres, de ceux qui auraient besoin de passer huit jours sous une benne, la longue plainte des allergiques à Noël.

À chaque fois cela me rappelle cette lettre d’information du responsable d’une revue littéraire reçue voici quelques années et qui se termine ainsi : « Et ne vous laissez pas submerger par la tristesse de Noël. Je vous souhaite de survivre. »

Je suis impressionné par tant d’anticonformisme ! Normal, je fais partie des benêts un brin réacs qui aiment Noël et ses musiques. Sans pour autant me laisser ensevelir sous la pacotille des marchands du temple, sans exiger disneyland de ma commune, j’avoue adorer les guirlandes, les bougies et le sapin décoré de toutes les couleurs. Pire, bien qu’agnostique, je reconnais être encore ému par la crèche. Il m’arrive même de me débarrasser d’une pièce de monnaie pour allumer une veilleuse ou un cierge dans les églises.

Je n'y peux rien, je suis un homme simple !

 

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