L'organiste et compositeur Yves Lafargue en concert à Nantua dimanche

Communiqué

Le dimanche 4 octobre à 17h en l'abbatiale de Nantua, l'association des Amis de l'Orgue de Nantua invite Yves Lafargue, organiste et compositeur, professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon et titulaire de l'orgue de la basilique de Fourvière. Yves Lafargue interprétera des œuvres de Bach, Boëly, Beethoven, Lefébure-Wély et Mendelssohn sur l'instrument construit par Nicolas-Antoine Lété et classé monument historique dans le cadre prestigieux de l'abbatiale Saint Michel, site clunisien.

Tarifs : 12€, 10€ pour les adhérents de l'association des Amis de l'orgue de Nantua, gratuit pour les enfants.

Photo : Yves Lafargue aux claviers de l'orgue de la basilique de Fourvière à Lyon lors d'une visite de l'instrument par des élèves de la classe d'orgue de Véronique Rougier (assise au centre).

Concert gratuit dimanche à Nantua

Carnet

Ce fut vraiment une riche idée de réserver un an à l’avance cette journée de dimanche dernier pour aller voir en famille une très belle Traviata à l’opéra de Lyon dans la mise en scène de Klaus Michael Gruber. J’ignorais, à l’époque de la réservation, que l’année 2009 ne serait pas localement favorable à la musique avec la disparition pure et simple du festival du Haut-Bugey à Nantua. Je déplore la fin de ce petit festival de grande qualité organisé dans le lieu inspiré de l’abbatiale Saint-Michel. Difficultés financières, fréquentation en baisse, et, flottant dans le mauvais air du temps, cette désormais récurrente accusation d’élitisme chaque fois qu’on essaie de s’adresser à la sensibilité et à l’intelligence du public, tout cela devait-il pour autant conduire à effectuer un replâtrage hâtif avec cette nouvelle programmation estivale qui, bien qu’elle s’intitule « Airs d’été » , manque cruellement de souffle ?
Hier vendredi, je suis descendu de mon repère campagnard pour aller consulter un ouvrage à la bibliothèque municipale d’Oyonnax abritée par le centre culturel Aragon. À l’intérieur du bâtiment, les murs des circulations étaient tapissés d'affreuses photographies géantes de tapeurs de ballon. Je suppose que cette initiative grotesque a été prise au nom du dialogue entre culture et sport et dans un souci d’éviter tout élitisme ! Je me demande simplement si l’on peut trouver de l’art exposé dans les vestiaires du stade. De toute façon, n’ayant jamais mis les pieds dans un stade, même à l’époque où j’aurais pu être exposé à ce déshonneur du fait d’une de mes péripéties professionnelles, je ne risque pas d’aller vérifier.
Bon, ce n’était pas mon jour à Oyonnax qui n’est jamais une ville aussi agréable que le dimanche soir en hiver par moins dix degrés. Or nous sommes en été et, sous prétexte d’animation commerciale, on nous privatise l’espace sonore public au moyen d’une sonorisation je ne vous dis que ça. Ambiance parfaitement infernale garantie. Retour illico presto sous mes frênes musiciens, loin de tout ça.