08 mai 2016
Deux concerts :
Le voyage en vaut vraiment la peine pour la beauté de cette musique italienne du XVIIe, pour l'excellence de l'ensemble Carpe Diem et pour les voix éblouissantes d'Anaïs Yvoz et de Florence Grasset.
Et pour ceux qui auront le courage d'aller jusqu'à Romainmôtier, le vrai bonus sera cette étonnante Abbatiale clunisienne, la plus ancienne de Suisse, au bout d'une route pleine de charme à travers les paysages du Haut-Jura et de la vallée de Joux.
Concert à Romainmôtier (Vaud), entrée : 15 à 40 CHF
Réserver : https://monbillet.ch/events/concerts-romainmotier-2016-carpe-diem
Jean Rondeau, claveciniste, vendredi 13 Mai à Nantua (Ain)
Jean Rondeau , claveciniste "Victoire de la Musique 2015" donnera un concert le vendredi 13 mai à 20h30 à la salle André Malraux à Nantua.
Les réservations sont ouvertes : au 04 74 77 48 76 ou au 06 32 45 14 19, à l'école Arts et Musique à NANTUA, 31 Rue du Dr Mercier tél.. 04 74 75 00 81, à mireille.ecoiffier@orange.fr ou à ecoledesarts_haut-bugey@orange.fr.
Vous pouvez vous rendre sur youtube pour apprécier son talent : https://www.youtube.com/watch?v=1yyBP3t7g90
Programme :
17:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, concert, ensemble carpe diem, romainmôtier, suisse, vaud, de pâques à la pentecôte, muisique italienne du 17ème siècle, florence grasset, anaïs yvoz, florence bœuf-albert, monique bolli-eigenmann, lisette aubert-milleret, christophe pidoux, jonathan rubin, franck marcon, abbatiale de romainmôtier, blog littéraire de christian cottet-emard, jean rondeau, claveciniste, clavecin, nantua, ain, haut-bugey, rhône-alpes-auvergne, salle andré malraux, victoire de la musique 2015
26 avril 2016
Jeudi à Nantua, abbatiale Saint Michel :
08 février 2016
Les Quatre saisons par Radulovic : pourquoi tant de haine contre Vivaldi ?
Massacrer les Quatre saisons devient un sport à la mode pour beaucoup de musiciens. Tout mélomane qui se tient un peu au courant le constate régulièrement et cela fut encore le cas dimanche à la Folle journée de Nantes avec Nemanja Radulovic encore plus acharné que tous les autres dans ce qu’il faut nommer au sens propre une exécution.
Son interprétation prétentieuse et ridicule des Quatre saisons relevait de la mièvrerie grinçante confinant à la parodie et de la virtuosité sans âme signant la vulgarité. Il est de ces faiseurs qui se servent des œuvres au lieu de les servir.
Au début de ces saisons au cycle chamboulé, histoire d’imprimer sa petite marque, Radulovic et ses complices de l’ensemble Double sens pouvaient laisser croire qu’ils étaient las de devoir se coltiner une fois de plus cette musique un peu trop plébiscitée, ce qui fournissait à la rigueur une excuse à l’ennui qui s’abattit dès les premières mesures. Impression trompeuse !
Clins d'œil, sourires agaçants et autres très appuyées mimiques de connivence annonçaient qu’il se tramait quelque chose avant le prochain changement de tempo. Un mauvais coup ? Une farce ? Les deux mon général !
Radulovic n’allait pas laisser le mélomane partir ou changer de chaîne en se consolant d’un fataliste « il n’y a plus de saisons ! » car ce cabotin a plus d’une corde à son arc (son violon vibrant parfois des mêmes sons sans doute caractéristiques de sa signature, de son style... Voyons... De sa griffe, voilà le mot approprié).
Passons sur les grimaces, projections de chevelure (la mèche de Karajan à côté, c’était de la roupie de sansonnet) et autres cabrioles grotesques, un violoniste a bien le droit de faire sa gymnastique du moment qu’il joue le programme.
Mais le programme, rappelons-le, c’était les Quatre saisons de Vivaldi et pas la musique du film Psychose !
C C-E
01:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, concert, folle journée de nantes, violon, violoniste, arte, nemanja radulovic, vivaldi, quatre saisons