29 mai 2015
Concert au profit de la restauration de l'orgue de Nantua samedi 30 mai
Communiqué
Samedi 30 mai à 20h30 en l’abbatiale Saint-Michel de Nantua, l’Association des Amis de l’orgue de Nantua soutenue par la paroisse Saint Michel propose un concert accordéon et clarinette. Jean-Marc Marroni accordéon et Daniel Paloyan clarinette sont tous deux professeurs au Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Aix-en-Provence. À noter que Daniel Paloyan fut dans sa jeunesse professeur à l’école de musique de Nantua. Ils offriront ce concert au profit de la restauration de l’orgue de Nantua.
Au programme des œuvres de Bach, Albeniz, Bartok, Galliano et Marroni. L’acoustique généreuse de l’abbatiale Saint-Michel, site clunisien, mettra en valeur ce duo d’artistes de grand talent dont la renommée est internationale. Un événement musical à ne pas manquer.
Tarifs : 15€, adhérents à l’Association des Amis de l’orgue de Nantua 12€, gratuit pour les moins de 16 ans.
Renseignements : Office de tourisme du Pays de Nantua-Haut-Bugey 04 74 75 00 05
info@hautbugey-tourisme.com
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26 mai 2015
Concert au profit de la restauration de l'orgue de Nantua
00:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, nantua, abbatiale saint michel, orgue, nicolas antoine lété, orgue lété, restauration orgue, blog littéraire de christian cottet-emard, ain, rhône-alpes, france, haut bugey, albeniz, bach, bartok, bratti, galliano, komitas, kovacs, marroni, solotarjow, jean-marc marroni, accordéon, daniel paloyan, clarinette, musique, patrimoine, site clunisien, cluny
23 avril 2015
Carnet / De la Fritillaire pintade, de la danse, des destinataires de l’œuvre écrite, des courbatures du corps et des courbatures de l’âme.
Cela faisait plusieurs années que je n’étais pas retourné à mon ancien rendez-vous d’avril avec la belle Fritillaire pintade. Il est vrai que la nature me parle moins depuis de nombreux mois, ce que je déplore. Mais j’ai tout de même été heureux de la retrouver, elle et ses sœurs, le temps d’une promenade, toujours à la même place dans leur petit vallon secret où les roseaux craquent sous les pas, à côté des jonquilles et des renoncules.
Samedi dernier au premier concert Chromatica, j’ai revu la danseuse Mylène Fonitcheff qui avait participé au festival l’an dernier. Je ne connais rien à la danse mais j’avais été très impressionné par l’élégance et la puissance expressive de son langage chorégraphique. J’ai appris qu’elle allait intervenir avec le claveciniste, organiste, et (sans doute pour l’occasion pianiste) Olivier Leguay dans le cadre d’une soirée consacrée au compositeur américain Morton Feldman pas trop loin de chez moi cet été.
La première question que doit se poser aujourd’hui l’écrivain, notamment le débutant : à qui s’adresse-t-on ? Au lectorat le plus nombreux possible pour faire de l’argent ? Et si le but n’est pas commercial : à quel lectorat en particulier ? Aux proches et aux amis ? Seulement aux amis ? À une élite ? À d’anciennes conquêtes amoureuses qui, de loin, gardent peut-être un œil sur ce qu’on écrit ?
Cette question est aujourd’hui primordiale dans le nouveau contexte éditorial où tous les repères, tous les usages, toutes les habitudes de lecture et de publications et toutes les échelles de valeur ont changé en moins d’une décennie. Le modèle de la relation entre l’auteur l’éditeur et le public qui a prévalu jusqu’à la fin des années 80 du 20ème siècle est presque entièrement révolu. Ne pas tenir compte de cette évolution consiste, pour un auteur, à s’enfermer dans une attitude folklorique et périmée, comme un animal en voie de disparition qui s’empaillerait lui-même.
J’ai retourné le jardin à la bêche en plein soleil sans le moindre plaisir excepté celui de rendre service. Résultat, une méchante suée, le coup de froid qui arrive juste après et les courbatures. Je devrais au moins me réjouir du travail accompli mais chez moi, cette attitude ne fonctionne pas.
La plupart des gens que je connais m’affirment que lorsqu’ils ont beaucoup et rudement travaillé pour aboutir à un résultat, ils l’apprécient d’autant plus. Pour moi, c’est tout à fait l’inverse : plus je me bats pour obtenir quelque chose, moins je l’apprécie en cas de réussite.
La vision du jardin retourné à la force de mes bras ne m’inspire rien, aucun sentiment de gratification, seulement le souvenir de l’obsession de prendre une douche dès que je commence à transpirer en fournissant un effort.
C’est cette disposition d’esprit qui m’a fait considérer toutes les étapes de ma vie professionnelle comme une succession de corvées et surtout comme des années de vie irrémédiablement gaspillées. Quant à l’argent produit par ces activités non choisies, je le vois comme le piètre dédommagement d’un préjudice et je ne tire de satisfaction et de fierté que de mes gains aux jeux de hasard.
23:38 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fleur, printemps, avril, fritillaire pintade, fritillaires, nature, danse, mylène fonitcheff, festival chromatica, musique, concert, roseaux, jonquilles, renoncules, littérature, écrivain, auteur, édition, jardin, terre, bêche, effort, réussite, gain, argent, blog littéraire de christian cottet-emard, carnet, note, journal, écriture de soi, autobiographie, prairie journal, jeux de hasard