11 novembre 2018
La bonne étoile
Tu regardes toujours à la fenêtre avant de te coucher car ce que tu vois dehors dans le halo du dernier réverbère est ta vie
Dans ce tableau nocturne le pré quelques buissons l’orme les frênes le chat la route où trotte parfois presque tranquille le renard
Pas grand-chose en somme mais tout ce dont pouvait sans doute rêver le pauvre gars dans les tranchées
Quelle chance fut la tienne de n’être pas ce pauvre gars
Ce clair de lune encadré par la fenêtre quel luxe
Cette fenêtre entre toi et le monde quelle chance
(Extrait de mon dernier livre, Poèmes du bois de chauffage, section La Lune du matin et autres récits de l'homme invisible, éditions Germes de barbarie.) Pour Oyonnax et sa région, livre disponible à la librairie maison de presse Mille Feuilles, rue Anatole France.
Photo : Depuis ma fenêtre (photo CC-E)
00:43 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes du bois de chauffage, la lune du matin, et autres récits de l'homme invisible, christian cottet-emard, éditions germes de barbarie, littérature, récits, poèmes, 11 novembre, évocation, tranchées, guerre de 14-18, grande guerre, première guerre mondiale, librairie maison de presse mille feuilles, oyonnax, ain, rhône-alpes auvergne, france, europe, blog littéraire de christian cottet-emard
13 juin 2009
Du plaisir de bidouiller
Une proposition de publication m’ayant été faite par une personne de confiance, j’établis l’inventaire des textes de fiction qui pourraient peut-être convenir à cette maison d’édition afin de les réviser. Aujourd’hui, pour me distraire de cette tâche, j’ouvre un recueil composé de récits, d’essais et de poèmes de Raymond Carver, N’en faites pas une histoire, collection Points, dans lequel je lis : « J’aime bien bricoler mes nouvelles à n’en plus finir. Une fois qu’une nouvelle est écrite, je repasse dessus un nombre incalculable de fois, en changeant un mot par-ci, une phrase par-là. Ça me plaît mieux que l’écriture elle-même. Je considère un peu l’écriture proprement dite comme une corvée que je suis bien obligé de m’infliger avant d’en arriver au point où je commence à m’amuser. Pour moi, la révision n’a rien d’une corvée, c’est un plaisir. »
22:45 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : édition, publication, révision, raymond carver, récits, essais, poèmes, blog littéraire de christian cottet-emard