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16 juin 2008

Avoir peur de Virginia Woolf

Samedi matin, 14 juin, je furète dans les étagères de la librairie Zadig de Saint-Claude (Jura) où je finis par trouver un recueil de trente nouvelles de Virginia Woolf. Le lendemain soir, avant d’ouvrir ce volume, je vais faire mon petit tour sur le site internet d’Hubert Nyssen où, dans ses carnets datés du 15 juin, je tombe sur deux citations de Virginia Woolf extraites du Journal intégral :
« Les pauvres n'ont aucune chance ; pas de bonnes manières ni de maîtrise de soi pour se protéger. Nous avons le monopole de tous les sentiments généreux. » et « Sur le chemin de halage nous avons croisé une longue file d'idiots. (…) C'était parfaitement horrible. Il est bien évident qu'on devrait les supprimer. »
Moi qui voulais aborder ces nouvelles sans préjugés, je sens que ces deux notes sinistres ne vont pas me quitter durant ma lecture. À moins que je ne parvienne à m’imprégner de ce que disait Jorge Luis Borges à propos des opinions : « l’aspect le moins important d’un écrivain » ...