23 septembre 2007
Conseils aux futurs écrivains qui se morfondent au lycée
Vous êtes lycéen, vous écrivez, et vous voulez devenir écrivain. Je suppose que personne ne pourra vous en dissuader. Normal.
Commencez par vous méfier de vos professeurs, notamment de ceux que vous considérez comme les plus sympathiques, c’est-à-dire ceux qui vous encouragent dans cette voie. Rassurez-vous, ces derniers sont rares mais il en traîne parfois encore quelques-uns. En fait, méfiez-vous de tous vos professeurs, ce sera encore plus simple. De toute façon, l’écrivain est un grand paranoïaque, alors autant commencer jeune. Quand vous serez devenu écrivain, quelques décennies plus tard, vous en retrouverez probablement un qui vous demandera : « Tu écris toujours ? »
La suite dans le Magazine des livres n°6, bimestriel, septembre/octobre 2007, actuellement en kiosques.
00:15 Publié dans FEUILLETON : tu écris toujours ? | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Magazine des livres n°6, Christian Cottet-Emard, feuilleton, Tu écris toujours ?, presse, lycéen, lycée
Commentaires
Je savoure ce feuilleton "Tu écris toujours" dont j'ai rattrapé les anciens épisodes avec délectation - et dans l'ordre inverse de leur publication. Ah, les blogs! Mais ça donne un effet de lecture intéressant...
Écrit par : Alain Bagnoud | 24 septembre 2007
Tu as raison, je maudis encore mes profs de français de 3e et de seconde qui m'ont inoculé le virus.
Écrit par : Nuel | 26 septembre 2007
Allons, il faut plutôt les bénir, enfin c'est ce que je fais, c'est l'effet que ça me fait !
Écrit par : Ray | 09 octobre 2007
Oui, je serais aussi nuancé, disons, pour ne pas être plus critique… Dans ce genre de propos, je crains surtout la "posture" et, de là, le "convenu" et le "genre", donc "l'imposture", sauf à prendre cela au deuxième degré, sur le mode ironique, mais cela ne semble pas être le cas ! Bof. Tiens, c'est peut-être l'ccasion de (re)lire "Le Maître d'école" de Pierre Gamarra, non ? Allez, bonne journée Christian.
Écrit par : J.-J. M. | 10 octobre 2007
C'est la limite du genre, le trait exagérément appuyé ! Mais j'assume.
Ceci dit, il faudra bien que je me décide à lire ce fameux Maître d'école. À +, Jean-Jacques.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 10 octobre 2007
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