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03 septembre 2008

Bons génies



Le vieux Leos Janacek fait ses yeux d’enfant.

Sir Edward Elgar n’a fermé que le premier bouton de sa veste pour éviter les faux plis.

André Breton a su s’attirer les bonnes grâces des ombres.

Nicolaï Rimski-Korsakov se barbe devant l’objectif.

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Aaron Copland esquisse un sourire penché.

Igor Stravinsky et Benny Goodman éclatent de rire.

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Heitor Villa-Lobos fume comme « le petit train du paysan brésilien ».

Michel Simon avec la perruche Lolita sur son épaule se fait remonter les bretelles par « la très jalouse Léontine » (mainate).

Federico Fellini crie « moteur ! » sous son chapeau de paille.


Le vieux treillis de René Char fait de la résistance.

Gustav Mahler a un pétard dans le cheveux.

Ces portraits contre le mur de ton bureau, ce n’est plus de ton âge mais tu rechignes à les ranger dans le grand cahier qui attend son heure.

Commentaires

Une vraie chambre d'ado avec ses portraits de stars sirupeuses ou correctement rebelles (je taquine).

Écrit par : Don Lo | 03 septembre 2008

C'est ce que je me dis tout le temps !

Écrit par : christian cottet-emard | 03 septembre 2008

En même temps, c'est en affichant leur bobine et en les rendant emblématiques que l'on continuera à protéger ces hommes d'un autre temps et par là même tous les autres hommes au seuil de notre aujourd'hui, contre la bêtise naturelle (je m'agace volontiers de la connerie du culturellement et, ou, politiquement correct et autres esprits réactionnaires - qui bien sûr existe autant à gauche qu'à droite-, ou encore autres intolérances qui forment le terreau de la faiblesse humaine).
Il faut protéger les forts contre les faibles nous dit Nietzsche, en voilà une belle illustration avec ces grands hommes, qui bien sûr sous forme de ce pêle-mêle ont un petit parfum d'adolescence, mais bon dieu qu'il est bon de respirer la fraîcheur de cette adolescence là !!!

Écrit par : Jacki Maréchal | 04 septembre 2008

Et les femmes dans tout ça? passer à la trappe? Déjà en place dans le grand cahier? Pas de place au milieu des grands hommes?

Écrit par : marie-ella | 06 septembre 2008

C'est bien vrai, cette dernière remarque : je trouve aussi qu'il manque Pamela Anderson ou Paris Hilton...

Écrit par : Nuel | 06 septembre 2008

Quel phallocrate, ce Nuel!

Écrit par : marie-ella | 06 septembre 2008

Pour ma part je précise, si besoin, que lorsque je dit : "hommes" j'emploie un terme générique qui a le sens de : "humains".
Mais pour autant c'est vrai que jusqu'au XIXème étant donné la condition féminine il n'y avait pas beaucoup de femmes qui apparaissaient comme de grands hommes... Par contre à partir du XXème ça cartonne !!!

Écrit par : jacki | 06 septembre 2008

Si je voulais donner dans la goujaterie la plus infâme, je dirais que mon mur de portraits n'est pas exclusivement dédié au sexe dit fort puisqu'on peut y distinguer Lolita la perruche sur l'épaule de Michel Simon. (Moi aussi, je taquine !)
Volées dans différents albums de portraits ou dans la presse, ces reproductions de photos m'inspirent et m'encombrent. Mon épouse m'a déjà fait la remarque en ce qui concerne l'absence de femmes qui sont évidemment très nombreuses dans mon panthéon personnel. Pour les raisons évoquées par Jacki, plus on remonte le temps, plus les portraits de grandes artistes sont rares. Si j'avais eu sous la main des portraits de Clara Schumann (Clara Wieck), Fanny Mendelssohn, Germaine Taillefer, pour ne citer qu'elles, je les aurais affichés aussi. Mais ces affichages spontanés m'ont révélé plus troublant : il me serait impossible d'afficher le portrait d'un ou d'une artiste encore en vie. J'ai la flemme de me demander pourquoi.

Écrit par : christian cottet-emard | 06 septembre 2008

Visages... Virages... Entre le ton sépia et le ton laudatif, quelque chose s'affiche de préférences tutellaires qui n'ont pas de compte à rendre (finalement...). Si j'avais à reconstituer ma chambre d'adolescente ( vous vous en fichez mais je l'écris quand même... les ados indécrottables c'est comme ça ! ), les pans de murs seraient mixtes, non exclusivement littéraires, au gré de pérégrinations dans le plaisir d'image, il y aurait des phrases marquantes aussi, d'inconnus ou de célébrités, il y aurait toute la fantaisie du monde sans la crasse dont se repaîssent les médias modernes. Visages à usage unique... Non pas comme des kleenex pour moucher la morve des prétentions, mais uniques , parce que singuliers , donc irremplaçables ! Vous comprenez ? Il est toujours difficile de mettre le singulier au pluriel. D'où les malentendus et les mépris innombrables... "Parlez-moi de a pluie et non pas du beau temps... des imbéciles heureux qui sont nés quelque part... de la femme d'Hector... d'Hélène et les vieux garçons... de la cane de Jeanne... de Cupidon quand il s'en fout... de la guerre de 14-18,de la plage de Sète, et encore de Cupidon surtout lorsqu'il s'en fout..." Entre les posters de Freud, d'une Danseuse ou d'un Danseur au corps vibrant, de Brassens , de Virginia Woolf ou de la petite Donnadieu du Mekong, (les vivants je préfère les embrasser...) je n'ai pas d'hésitation, c'est le portrait qui me parle le plus, à l'âge que j'ai que je punaise ... et ceux ou celles qui me parlent n'ont jamais fini de défiler sur les murs de ma mémoire... Marie-Ella on les aura !!! Les pieds Nickelés !

Écrit par : Mth Peyrin | 14 septembre 2008

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