11 décembre 2015
Carnet / L’écriture et la vie de Laurence Tardieu (rencontre avec l'auteure aujourd'hui vendredi à la médiathèque d'Oyonnax)
Journal d’une possible renaissance à l’écriture et à une certaine intensité de vie puisant dans un questionnement sur le sens de la littérature, L’écriture et la vie de Laurence Tardieu (éd. des Busclats) peut être considéré comme un livre de doute et d’espoir. L’auteure y témoigne d’une rupture majeure dans l’évolution de son œuvre romanesque déjà conséquente, un de ces épisodes de vide et de perte que tout écrivain peut connaître un jour et se trouver en situation de résoudre (ou de ne pas résoudre) en fonction de son individualité et de son expérience. Pour Laurence Tardieu, cette crise violente qui n’a évidemment rien à voir avec ce qu’on appelle vulgairement « la panne d’inspiration » est l’occasion d’une transition en vue d’une nouvelle traversée. « J’ai écrit ici, dans ce journal, que l’écriture était pour moi de l’ordre de la traversée » note-t-elle. « Qu’au terme de l’écriture d’un livre, j’ai le sentiment d’avoir abordé un nouveau rivage. »
Bien que presque toujours en désaccord avec la vision qu’a Laurence Tardieu du sens de la création littéraire (à l’exception de la notion de traversée), j’ai lu L’écriture et la vie avec intérêt, même si je pense que le nouveau chemin qu'elle explore ne mène qu'à une impasse.
02:56 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, blog littéraire de christian cottet-emard, livre, édition, littérature, laurence tardieu, l'écriture et la vie, éditions des busclats, michèle gazier, marie-claude char, alexandre galperine, annie ernaux, charles juliet, médiathèque oyonnax, rhône-alpes, ain, haut-bugey, lecture publique, rencontre littéraire, dédicace, christian cottet-emard
Commentaires
Pas lu pas pris, mais j'aime bien ces questions... La traversée, ça m'évoque Duras dont je suis en train de relire "L'amant" avec beaucoup d'intérêt... Les vieux livres ne sont pas tout neuf, mais le tout neuf sent si souvent le vieux qu'il vaut mieux ne pas chercher à s'échapper...
Écrit par : jacki marechal | 17 décembre 2015
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