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30 juin 2024

La nuit autour de la maison

Animaux en balade (vidéos de mon épouse, plus technicienne que moi).)

26 juin 2024

La soupe à la grimace

Sur fond d’effondrement de la sinistre parenthèse du macronisme, des seaux de cette laideur kitch dont le sport de masse s’accommode si bien. Un parfait scénario grinçant pour le film de la décadence suicidaire par le vide auquel nous assistons en ce moment. Et cette grimaçante marionnette pour incarner cette farce lugubre. Et au passage, pauvre Beethoven !

17 juin 2024

Préface de mon roman LE CLUB DES PANTOUFLARDS (nouvelle édition)

christian cottet-emard,le club des pantouflards,nouvelle édition,blog littéraire de christian cottet-emard ©,polar,vaise,effron nuvem,graziella,lyon vaise,gorge de loup,passerelle masaryk,pont masaryk,saône,rhône-alpesLe Club des pantouflards est mon livre le plus politique. Il évoque la tentation de la dictature toujours nichée dans l'exercice du pouvoir mais plus grave encore, dans le consentement des consciences quelles que soient leurs opinions, de droite ou de gauche. Peu importe que la dictature soit de droite ou de gauche une fois qu'elle est installée. Elle ne se soucie alors que d'elle-même.


Dans ce petit roman, je parle de la dictature moderne, celle qui avance tout d'abord sous des masques variés (entre mille autres, la célébration de la tradition archaïque mais aussi le culte de la modernité et du progressisme, la chimère du retour à l'état de nature mais aussi le cauchemar de l'hygiénisme obsessionnel). De nos jours la dictature, par exemple celle de la pensée socialement correcte et de la vie saine, peut s'afficher derrière un sourire permanent comme on le voit dans les messages publicitaires et l'expression contrôlée voire policée des dirigeants politiques, mais il suffit d'aiguiser un peu d'esprit critique pour débusquer sous ce sourire obligatoire un rictus. Derrière cette grimace, c'est toujours la même volonté  : imposer l'homme nouveau et, de cette manière, en finir avec le passé comme avec le futur pour ne vivre qu'un présent qui se voudrait éternel (« Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut  que tout change » , déclare prophétiquement le jeune Tancredi Falconeri à son oncle Don Fabrizio Corbera, prince Salina, dans le roman Le  Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa). 


Entre le début et l'inéluctable échec du projet totalitaire, s'ouvre et se ferme une parenthèse de souffrance, de mort et de désolation pour les corps et pour les esprits, jusqu'au cœur des destins individuels. De nombreux livres écrits par des auteurs érudits décrivent et analysent ce processus, alors comment un simple raconteur d'histoires comme moi peut-il prétendre s'y atteler à son tour  ?

 
La réponse m'est venue à ma mesure, sous la forme de cette courte fable ironique et noire publiée pour la première fois en 2006. À cette époque, j'étais loin d'imaginer qu'à l'occasion d'une crise sanitaire, nous allions entrer un peu plus d'une décennie plus tard non pas encore dans une dictature mais dans un système  qui peut être qualifié de post-démocratique avec tout ce que  cela implique d'incertitude et d'angoisse concernant l'avenir des libertés publiques et individuelles.

CC-E

On peut déjà se procurer ce roman en vente par correspondance ici ou en le commandant directement à contact.ccottetemard@yahoo.fr

Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, l'ouvrage est déjà disponible au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 10 € et peut être aussi demandé à la librairie Buffet d'Oyonnax.