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26 juin 2024

La soupe à la grimace

Sur fond d’effondrement de la sinistre parenthèse du macronisme, des seaux de cette laideur kitch dont le sport de masse s’accommode si bien. Un parfait scénario grinçant pour le film de la décadence suicidaire par le vide auquel nous assistons en ce moment. Et cette grimaçante marionnette pour incarner cette farce lugubre. Et au passage, pauvre Beethoven !

21 décembre 2023

Carnet / Des mots et expressions qui m’énervent.

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On reconnaît la qualité, la force et la cohérence d’une société au rapport qu’elle entretient avec sa propre langue parlée et écrite, celle des élites et celle du peuple. Dans l’accélération brutale de la déliquescence ambiante commencée depuis quelques décennies (dont j’ai moi-même trop tardé à mesurer l’ampleur lorsque j’étais plus jeune), les exemples de formulations insensées au service du mensonge et de la confusion abondent. 

« Discrimination positive » : comment la nature essentiellement négative de toute discrimination peut-elle se voir attribuer l’adjectif « positive » ?

« Secourisme à l’envers » : « Le concept de  "secourisme à l’envers" expliqué dans l’avant-projet de loi sur la fin de vie a fait bondir le Dr Claire Fourcade, présidente de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs ». « Je ne sais pas qui a pensé qu’un soignant pourrait avoir envie de faire du secourisme à l’envers. C’est surréaliste ». ( Source : RCF Radio, 14 décembre 2023).

« Revisité » : (Dans l’air (pollué) du temps). Dans la création artistique notamment, ce terme ne désigne en réalité qu’un prétexte aux atteintes les plus diverses à des œuvres d’art du patrimoine, ce qui signe l’impuissance créatrice, l’escroquerie et une tentative de contourner l’accusation de plagiat. On change une couleur, on ajoute ou enlève un détail, on bidouille une photo, on se tient sur la crête (dangereuse) où l’on se prévaut souvent de l’interprétation. Le procédé est plus difficile en littérature mais fréquent dans la musique, le graphisme et la mise en scène. 

06 septembre 2021

Carnet / Naufrage

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Il m’a fallu atteindre mon âge pour voir ça : la gauche mécontente parce qu’il y a des manifestations populaires ! Cerise sur le gâteau, j’ai lu hier sur le blog d’une auteure négligeable sur le plan littéraire mais intéressante d’un point de vue sociologique que cette dame se plaignait d’entendre « brailler les manifestants anti-pass sanitaire sous ses fenêtres » . « Brailler » , tel est bien le verbe qu’elle emploie.

Pour ma part, cela fait cinquante ans que j’entends brailler les porteurs de pancartes de cette gauche et de ses variants les plus farfelus sous l’action desquels elle finit en eau de bobo et qui fait la ronde au seuil des mairies et des préfectures pour pratiquer l’indignation sélective.

Hier, c’étaient les bourgeois qui s'offusquaient d’entendre brailler les manifestants, aujourd’hui, ce sont les vieux gauchos ! Ils sont si occupés à leur peur de mourir qu’ils ne voient même plus qu’on a créé à leur nez et à leur barbe des citoyens de seconde zone. Ce qui était le cauchemar de leur jeunesse est l’idéal de leur vieillesse. Pouah !