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17 avril 2024

Carnet / Ne nous trompons pas d’élection !

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Ces élections européennes seront des élections nationales parce qu’en réalité, le pouvoir n’est plus en France mais à Bruxelles. Nous ne sommes désormais plus gouvernés par le président de la République mais par la présidente de la commission européenne. La patronne c’est elle, et le président français veut la remplacer. C’est pourquoi les électeurs mécontents qui se réservent pour la présidentielle de 2027 en considérant cette élection comme plus importante que les européennes se trompent. 

Seul un vote massif exprimant une opposition radicale à l’évolution d’une Union Européenne en train de se transformer à grande vitesse en une technostructure totalitaire peut enrayer ce processus fatal pour les souverainetés nationales et ce qui reste des libertés individuelles. 

Si l’emprise grandissante de la technocratie européenne sur les aspects les plus intimes de notre vie quotidienne n’est pas efficacement entravée par le résultat des élections du mois de juin prochain sous la forme d’un désaveu et d’un rejet clairement et massivement déclaré des citoyens, tout sera déjà joué pour l’élection présidentielle de 2027, quels que soient son candidat et son résultat.

En juin prochain, n’ouvrons pas par ignorance ou négligence un boulevard à ceux qui veulent en finir insidieusement avec la souveraineté nationale et la démocratie. Stoppons-les, ce qui permettra au passage de désavouer la macronie.     

05 avril 2024

Carnet / Tartufferie culturelle 

carnet,note,journal,nouvelles du front,christian cottet-emard,politique,opinion,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,chronique,opinion,tartuffe,tartufferieJe crois qu’il ne faut pas être dupe de cette frange de la classe politique actuelle qui, pour des raisons démagogiques, ne perd pas une occasion médiatique de prétendre goûter ce qui se fait (j’emploie ce verbe à dessein) dans les couches les plus basses de ce que produit l’industrie de la variété, en particulier de la chanson. 

Même s’il arrive que l’intérêt pour la culture littéraire, musicale et artistique d’une partie de ces gens n’atteigne pas celui d’un bachelier des années soixante (et encore, c’est se montrer généreux), je suis persuadé qu’en réalité, dans leur vie privée, beaucoup de nos gouvernants savent très bien profiter et faire profiter à leurs enfants de la vraie culture, celle qui élève par la beauté, pose question sur le monde et encourage à penser, à l’opposé de la sous-culture déversée au peuple comme du fourrage, celle qui enferme au lieu de libérer. 

Il fut un temps où les politiques cherchaient à rester discrets sur leur patrimoine financier alors qu’aujourd’hui, c’est sur leurs préférences culturelles qu’ils adoptent cette discrétion tant ils ont peur d’être qualifiés d’élitistes, tant il est crucial pour eux de laisser croire au peuple qu’ils sont comme lui et qu’ils aiment les mêmes choses que lui. 

Ils oublient qu’une partie de ce peuple goûte aussi la vraie culture et que l’affichage condescendant de leur soi-disant intérêt pour la soi-disant culture populaire (qui n’est en réalité même pas la culture populaire mais le produit de machines à cash que fait tourner l’industrie du divertissement bas de gamme et, ne l’oublions pas, l’industrie du luxe qui excelle dans la récupération et le recyclage de la médiocrité) cet affichage, dis-je, ne trompe que les naïfs. 

Il ne coûte pas grand effort à ces tartuffes de siffler une canette de bière médiocre dans des vestiaires ou de se polluer quelques minutes les oreilles avec de l’infra-langage sur fond de décibels car en réalité, dans leur vraie vie, ils ont leurs meilleures places réservées aux meilleurs spectacles.

19 janvier 2024

Carnet / Les « poètes » du Printemps vent debout contre Tesson

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Je n’ai jamais réussi à prendre au sérieux Sylvain Tesson, aventurier d’opérette, Popeye the sailor man du lac Baïkal, même s’il ne dit pas toujours des bêtises, mais voilà qu’à son encontre la bronca du petit marigot de la poésie subventionnée, politiquement correcte et wokiste à l’occasion de sa nomination comme parrain du flatulent printemps des poètes me le rend tout à coup beaucoup plus sympathique ! Qu'importe, cela ne changera pas grand-chose aux miasmes annuels de cette usine à gaz qu'est le Printemps des poètes.