17 avril 2024
Carnet / Ne nous trompons pas d’élection !
Contrairement à ce que croient de nombreux électeurs, les prochaines élections européennes seront des élections nationales parce qu’en France (comme dans les autres pays de l’Union), elles seront la dernière chance de ceux qui veulent sévèrement sanctionner le pouvoir en place après tout ce que nous avons connu ces dernières années, en particulier le scandaleux passeport vaccinal et les cyniques déclarations bellicistes du président de la République.
Ces élections européennes seront des élections nationales parce qu’en réalité, le pouvoir n’est plus en France mais à Bruxelles. Nous ne sommes désormais plus gouvernés par le président de la République mais par la présidente de la commission européenne. La patronne c’est elle, et le président français veut la remplacer. C’est pourquoi les électeurs mécontents qui se réservent pour la présidentielle de 2027 en considérant cette élection comme plus importante que les européennes se trompent.
Seul un vote massif exprimant une opposition radicale à l’évolution d’une Union Européenne en train de se transformer à grande vitesse en une technostructure totalitaire peut enrayer ce processus fatal pour les souverainetés nationales et ce qui reste des libertés individuelles.
Si l’emprise grandissante de la technocratie européenne sur les aspects les plus intimes de notre vie quotidienne n’est pas efficacement entravée par le résultat des élections du mois de juin prochain sous la forme d’un désaveu et d’un rejet clairement et massivement déclaré des citoyens, tout sera déjà joué pour l’élection présidentielle de 2027, quels que soient son candidat et son résultat.
En juin prochain, n’ouvrons pas par ignorance ou négligence un boulevard à ceux qui veulent en finir insidieusement avec la souveraineté nationale et la démocratie. Stoppons-les, ce qui permettra au passage de désavouer la macronie.
01:05 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christian cottet-emard, carnet, nouvelles du front, blog littéraire de christian cottet-emard, politique, élections européennes 2024, souveraineté nationale, démocratie, opposition, technocratie, union européenne, technostructure, vote sanction, sanction électorale
13 décembre 2018
Carnet / Le jaune lui va si mal
Quelle légitimité détient encore aujourd’hui le chef de l’État qui, après seulement dix-huit mois de mandat, a réussi le prodige de plonger le pays dans une situation quasi insurrectionnelle ? On n’en voit guère d’autre que celle, normale, de la procédure de son élection dont il faut quand même rappeler qu’elle se fit avec un taux d’abstention record et le vote par défaut, le fameux vote castor (barrage à l’extrême droite).
Ce n'est même plus désormais une question idéologique. Ce président est un technocrate, de surcroît trop jeune pour gouverner, qui ne sait pas ce qu'est un pays et qui de ce fait est dangereux. Il devrait admettre qu'il n'a pas la stature et organiser des élections anticipées, ce qui lui permettrait une sortie honorable, d'autant que si la crise ne se calme pas, ses derniers soutiens le lâcheront.
Cet effritement de la légitimité présidentielle est inquiétant car de nombreuses factions politiques, ethniques et religieuses sont en embuscade pour semer le chaos.
Le principal mérite des gilets jaunes est d’avoir révélé l’extrême fragilité de cette légitimité. Ils ont réussi à démontrer qu’ils étaient face à un président hors-sol, incapable de comprendre la nature profonde d’une nation qui ne peut être dirigée comme une entreprise, gestionnaire falot de l’entité financière européenne et liquidateur d’une identité nationale abandonnée à l’immigration non maîtrisée et au multiculturalisme.
Mais au-delà de cette réussite protestataire des gilets jaunes se pose la question de l’avenir de leur mouvement. Sa principale faiblesse est le caractère hétéroclite de ses membres et de leurs revendications parfois contradictoires.
La contestation des gilets jaunes est certes à prendre plus au sérieux que celle, pathétique et défunte des bobos de nuit debout, mais on peut craindre qu’à terme, ces mouvances allergiques à toute forme de structuration officielle ne soient que des auberges espagnoles du mécontentement ouvertes contre leur gré à tous les vents de l’émeute et de la sédition voulues par les extrémistes de tous bords.
Les démocraties occidentales, aussi imparfaites soient-elles, se gouvernent au centre par contrat social mais on voit bien depuis les errances de l’Union Européenne que leurs dirigeants ne peuvent maintenir ce contrat que dans le cadre d’un retour à la souveraineté nationale. Si cette volonté s’exprime massivement au prochain scrutin européen, le président hors-sol venu du monde de la banque pourra préparer, le temps de la fin de son mandat, son retour aux affaires... financières, les seules qu’il connaisse.
02:59 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, société, contestation, protestation, gilets jaunes, macron, président de la république, chef de l'état, europe, union européenne, france, nation, souveraineté nationale, factions, légitimité présidentielle, abstention, vote castor, identité, identité nationale, immigration, multiculturalisme, nuit de bout, crise politique, émeutes, blog littéraire de christian cottet-emard, élections anticipées, élections européennes