22 avril 2022
S’il n’y a pas de honte à se trouver un jour victime, il y a du déshonneur à y consentir.
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01:34 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : élection présidentielle 2022, politique, vote, scrutin, honte, déshonneur, urne, blog littéraire de christian cottet-emard, société, vote castor, vote blanc, abstention, christian cottet-emard
06 août 2021
Carnet / Boîte de Pandore électorale
Cette journée du 5 août, le pays est entré prématurément et de façon peu glorieuse en campagne électorale. Comme si l’unité nationale n’était déjà pas assez fracturée, un degré a été franchi dans la division, dans la guerre de tous contre tous qui arrange tant de petits investisseurs spécialisés dans la division.
En désignant comme des ennemis et des fauteurs de troubles des citoyens ordinaires qui seront désormais plus suspects et plus contrôlés que des délinquants, le président a ouvert, d’un point de vue électoral, une boîte de Pandore.
Dans cette affaire, les fanatiques pro et anti-vaccins qu’on peut d'ailleurs renvoyer dos à dos se réjouissent ou se désolent mais ce n’est pas vraiment le souci.
Le plus inquiétant, ce sera l’évolution politique de ceux, très nombreux, qui se seront résignés à la vaccination non pas par conviction mais simplement pour échapper à cette « vie de merde » qu’on leur a promis en haut lieu (et en ces termes !).
Parmi eux, beaucoup se sentent aujourd’hui non seulement trahis par de soi-disant contre-pouvoirs mais encore humiliés de se savoir privés de la moindre porte de sortie. Faut-il à ce point manquer de sens politique pour commettre une telle erreur psychologique !
Le ressentiment qui va en résulter risque fort de se traduire, le moment venu de l’élection présidentielle, dans quelques mois, par un regain de votes de revanche, des votes de défoulement punitifs totalement décomplexés, même si la situation sanitaire venait à s’améliorer. Il y a aussi une certaine logique à estimer que si la démocratie faillit comme c'est le cas en ce moment, des candidats soupçonnés de s'en éloigner puissent devenir fréquentables.
On peut alors penser qu’en cas de forte abstention de l'électorat pour lequel il ne s'est rien passé d'anormal ce 5 août, la foule des vaccinés contre leur gré pèsera dans le vote protestataire au second tour, surtout si elle converge vers celles et ceux qui ont compris depuis bien avant la crise sanitaire que ce président est dangereux, soit parce qu’il n’a plus ses nerfs, soit parce qu’il est irrémédiablement entré dans l’hubris.
01:38 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, nouvelle du front, élection présidentielle 2022, crise sanitaire, vote protestataire, déni de démocratie, christian cottet-emard, carnet, note, journal, opinion, billet politique, blog littéraire de christian cottet-emard, boîte de pandore, abstention, hubris
13 décembre 2018
Carnet / Le jaune lui va si mal
Quelle légitimité détient encore aujourd’hui le chef de l’État qui, après seulement dix-huit mois de mandat, a réussi le prodige de plonger le pays dans une situation quasi insurrectionnelle ? On n’en voit guère d’autre que celle, normale, de la procédure de son élection dont il faut quand même rappeler qu’elle se fit avec un taux d’abstention record et le vote par défaut, le fameux vote castor (barrage à l’extrême droite).
Ce n'est même plus désormais une question idéologique. Ce président est un technocrate, de surcroît trop jeune pour gouverner, qui ne sait pas ce qu'est un pays et qui de ce fait est dangereux. Il devrait admettre qu'il n'a pas la stature et organiser des élections anticipées, ce qui lui permettrait une sortie honorable, d'autant que si la crise ne se calme pas, ses derniers soutiens le lâcheront.
Cet effritement de la légitimité présidentielle est inquiétant car de nombreuses factions politiques, ethniques et religieuses sont en embuscade pour semer le chaos.
Le principal mérite des gilets jaunes est d’avoir révélé l’extrême fragilité de cette légitimité. Ils ont réussi à démontrer qu’ils étaient face à un président hors-sol, incapable de comprendre la nature profonde d’une nation qui ne peut être dirigée comme une entreprise, gestionnaire falot de l’entité financière européenne et liquidateur d’une identité nationale abandonnée à l’immigration non maîtrisée et au multiculturalisme.
Mais au-delà de cette réussite protestataire des gilets jaunes se pose la question de l’avenir de leur mouvement. Sa principale faiblesse est le caractère hétéroclite de ses membres et de leurs revendications parfois contradictoires.
La contestation des gilets jaunes est certes à prendre plus au sérieux que celle, pathétique et défunte des bobos de nuit debout, mais on peut craindre qu’à terme, ces mouvances allergiques à toute forme de structuration officielle ne soient que des auberges espagnoles du mécontentement ouvertes contre leur gré à tous les vents de l’émeute et de la sédition voulues par les extrémistes de tous bords.
Les démocraties occidentales, aussi imparfaites soient-elles, se gouvernent au centre par contrat social mais on voit bien depuis les errances de l’Union Européenne que leurs dirigeants ne peuvent maintenir ce contrat que dans le cadre d’un retour à la souveraineté nationale. Si cette volonté s’exprime massivement au prochain scrutin européen, le président hors-sol venu du monde de la banque pourra préparer, le temps de la fin de son mandat, son retour aux affaires... financières, les seules qu’il connaisse.
02:59 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, société, contestation, protestation, gilets jaunes, macron, président de la république, chef de l'état, europe, union européenne, france, nation, souveraineté nationale, factions, légitimité présidentielle, abstention, vote castor, identité, identité nationale, immigration, multiculturalisme, nuit de bout, crise politique, émeutes, blog littéraire de christian cottet-emard, élections anticipées, élections européennes