08 février 2011
Interview
L’homme que j’attendais arriva exactement à l’heure prévue, ce qui me disposa assez mal à son égard. Je patientai, le temps qu’il fût bien assis, pour appuyer sur le bouton « marche » de mon petit magnétophone et je lui posai une première question stupide. Il s’en montra ravi et développa une réponse pétrie d’éloquence préfabriquée qui me permit de regagner au moins un quart d’heure de sommeil sur une matinée trop tôt commencée. Pour prolonger mon repos, je me fendis cette fois d’une autre question dont je connaissais la réponse. Comblé, l’homme y répondit longuement et je pus me rendormir sans qu’il parvînt à s’en apercevoir puisque je gardais les yeux ouverts et la tête haute. Hélas, ayant quitté le sommeil très superficiel qui me permettait de deviner, au ton de la voix de mon interlocuteur, qu’il allait bientôt finir, je m’assoupis profondément. Ma tête roula alors sur la table et l’homme démasqua mon sommeil clandestin.
Voilà pour l’essentiel de cette journée de désordre.
(Extrait de : Le Grand Variable, éditions Éditinter, 2002.)
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11 décembre 2010
Tu écris toujours ? Un article dans Voix de l'Ain
Dans l'hebdomadaire Voix de l'Ain en date du 15 octobre 2010, un article sur « Tu écris toujours ? » (éditions Le Pont du Change) signé Jean-François Pan :
(cliquer sur l'article pour agrandir).
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19 octobre 2010
Tu écris toujours ? (critique récente)
Un article dans la revue Inter CDI
Dans la revue Inter CDI n° 227, un article d’Odile Bonneel sur "Tu écris toujours ?", de Christian Cottet-Emard :
« Tu écris toujours ?
Telle est la question récurrente que pose au narrateur un ancien camarade de classe, sous-entendu : tu n’as pas de rutilant 4x4, ni tes livres en librairie ! Mais « n’importe quel tapeur de ballon médiatisé se vautre dans les vitrines des librairies. Ecrit-il pour autant, même si son nom et sa photo s’impriment sur la couverture… Eh oui, un livre peut ne pas être un livre. » Vous rirez au parallèle humoristique entre le comportement de l’écrivain et celui du cochon d’Inde (p. 20) ! Beaucoup de conseils désopilants à un écrivain qui cherche un métier alimentaire (surtout ne pas dire qu’on est écrivain !). Conseils aux écrivains allergiques à la rentrée littéraire, aux écrivains qui ne savent rien faire d’autre, à ceux qui se font interviewer (comment répondre aux questions embarrassantes). Et les conseils aux écrivains qui ont encore des amis non-écrivains : « Montrez que vous êtes capables de vous intéresser à autre chose qu’à la littérature, même si ce n’est pas vrai… Ne parlez de vos travaux en cours que si l’on vous encourage à le faire (et soyez brefs), sauf s’il s’agit de la rénovation de votre cuisine. »
Un récit un peu désabusé, mais le plaisir du lecteur est bien là, dans ce trésor de drôlerie ma foi très vrai ! »
14:16 Publié dans FEUILLETON : tu écris toujours ? | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : feuilleton, tu écris toujours ?, christian cottet-emard, éditions le pont du change, lyon, rhône-alpes, magazine des livres, paris, blog littéraire de christian cottet-emard, presse, édition, inter-cdi, odile bonneel