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08 avril 2008

Jean Tardieu de justesse !

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À force de voir reprise sur internet et dans la presse écrite cette photo du poète Jean Tardieu (1903 - 1995), je crois utile de rappeler à qui juge opportun de la reproduire qu’il est d’usage de mentionner le nom du photographe (moi-même en l’occurence) à chaque parution.
Il ne s’agit pas pour moi d’en tirer une gloire particulière, d’autant que cette photo est techniquement ratée. Je l’ai prise l’été 1988 lors de ma première rencontre avec Jean Tardieu.
L’appareil que j’avais l’habitude d’utiliser n’avait pas fonctionné au moment où je voulais fixer quelques images de Jean Tardieu retrouvant après de nombreuses décennies la bibliothèque de sa maison natale dans l’Ain. Le temps que je me saisisse d’un autre appareil apporté en prévision de ce genre d’incident, Jean Tardieu s’attarda sur un vieux livre avant de sortir de la pièce, ce qui me donna un répit suffisant pour un cadrage improvisé mais ne me permit pas le meilleur réglage, de surcroît avec cet appareil de secours auquel je n’étais pas habitué.
Cette photo fut tout de même publiée dans mon livre « Jean Tardieu, un passant, un passeur », éditions La Bartavelle, 1997, et dans le magazine Lire.

03 avril 2008

« Tu écris toujours ? » dans le Magazine des Livres

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30 mars 2008

Jean-Jacques Dalmais à la Maison du Parc du Haut-Jura


Peintre et sculpteur, Jean-Jacques Dalmais expose une quinzaine de toiles et deux sculptures jusqu’au 10 juin à la Maison du Parc du Haut-Jura à Lajoux.
Je profite de l’occasion pour mettre ici en ligne le texte que j'avais publié après la visite de son atelier et la découverte de ses sculptures, en particulier sa Vénus archaïque :
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Premier parti, dernier revenu, le frêne garde toujours un oeil sur sa fleur, même lorsqu'il court sous la neige.

Jean-Jacques Dalmais logea au coeur de ses fibres la Vénus errante qu'il élut archaïque.

Pour toute parure, flammes, pigments, cire et lumière rendirent au bois les teintes de la fleur.

De ces retrouvailles, naquirent l'icone et l'icône puis, dans la foulée, leurs espiègles portées de joueurs, les totems qui habitent le chêne et, parfois, celui des anciennes poutres de l'atelier.

Leur lisière est un visage en attente de notre oubli car l'oeil dont le sculpteur peut soulever la paupière d'aubier ne cille qu'en lui même.

Son bref destin d'astre sylvestre s'accomplira dans le sommeil des images qui réveillent la vision, celle qui bondit toujours dans l'amicale multitude d'immémoriales futaies.

Sculpture : Vénus archaïque (200 cm).
http://www.dalmais.net/