Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02 juin 2011

Carnet des cigares et des livres

livre,cigare,blog littéraire,christian cottet-emard,partagas,joya de nicaragua,petit bouquet,lyon,rhône-alpes,fnac,civette,franche-comté,jura,littérature,écrivain,auteurL’autre jour, j’ai mis à profit quelques heures à Lyon pour me réapprovisionner en cigares, rien de compliqué ou trop cher, quelques fagots du Nicaragua, certes un peu rustiques comparés aux Joya de Nicaragua que je fumais parfois dans les années 80. De cette époque, je garde le souvenir d’avoir loupé une affaire, un splendide cabinet de Joya en catégorie double corona ou giant, je ne sais plus. En ces temps déjà lointains, j’étais un fumeur plutôt routinier et je suis reparti de la civette avec mes habituels Por Larrañaga et Petits bouquets de Partagas. Je regrette beaucoup la disparition du Petit bouquet, ce petit trapu auquel je n’ai trouvé à ce jour aucun équivalent, même pas le Cuaba divino qui, malgré son charme, n’a rien à voir avec ce court cigare inexplicablement sacrifié par Partagas.

Avant de rentrer sous mes frênes, je suis passé à la Fnac où je me fais toujours la même réflexion : à quoi bon continuer à écrire face à une telle profusion ? Je suis heureusement capable aujourd’hui de ne plus me laisser couper les jambes avec cette sorte de découragement. Ne plus écrire parce qu’il y a tant de livres, ce serait aussi stupide que de se dire : ne plus vivre parce qu’il y a tant de monde ! Aujourd’hui, je résiste au doute, qu’il vienne de moi-même ou des autres, en réalisant que je vis en pleine nature dans un environnement qui me plaît, sans me soucier de faire ou non de la littérature, d’être ou non auteur ou écrivain, d’écrire bien ou mal, la seule chose importante étant pour moi de raconter ce que j’ai à raconter durant mon passage en ce monde. Rien de plus, rien de moins.

29 avril 2011

Voyage musical dans l'Europe baroque

église,Chambéria,concert,flûte à bec,violon,clavecin,Europe,baroque,Elisabeth Kwiatowski,Mathilde Convert,Olivier Leguay,St Hymetière,jura,franche-comtééglise,Chambéria,concert,flûte à bec,violon,clavecin,Europe,baroque,Elisabeth Kwiatowski,Mathilde Convert,Olivier Leguay,St Hymetière,jura,franche-comtéCommuniqué

Le samedi 30 avril à 20h30 en l'église de Chambéria (Jura) aura lieu un concert flûte à bec, violon et clavecin « Voyage musical dans l'Europe baroque » avec Elisabeth Kwiatowski, Mathilde Convert et Olivier Leguay. Au programme, des œuvres de Biber, Marcello, Telemann, Van Eyck.
Ce concert est organisé par les Amis de l'église de St Hymetière.
Chambéria se trouve sur la D109 entre Arinthod et Orgelet.
Une libre participation aux frais sera demandée.

Photos : Olivier Leguay (clavecin), Mathilde Convert (violon), Elisabeth Kwiatowski (flûte à bec) lors du 2ème festival Chromatica qui s'est déroulé les 16 et 17 avril 2011 dans l'atelier du peintre Jacki Maréchal, à Oyonnax.

01 mars 2011

Carnet des anémones trop pressées

anémone pulsatille,jura,frêne,christian cottet-emard,william alwyn,michael armstrong,treble recorder,baryton,soprano,carnet,blog littéraire de christian cottet-emard,musique,campagne,franche-comté

Addendum du 15 février 2014 : à presque trois ans près, mêmes activités quotidiennes et même ambiance dans la maison, ce qui est plutôt rassurant malgré les chagrins de fin 2013 et de début 2014. Petite différence, pas encore d'anémones pulsatilles trop pressées...

Saison hésitante. Dans la colline, trois anémones leurrées par quelques nuits trop douces. En ces jours indécis, leur duvet ne sera pas d’un long secours à leur robe violette et à leur petit cœur jaune. Convois de nuages autour de la maison. Entre deux éclaircies nocturnes, le brouillard givre dans les frênes. Les feuilles mortes encore accrochées crépitent dans le silence du vallon. Les bourgeons prêts depuis longtemps luisent. Rien ne les atteint, surtout pas ces neiges lourdes qui désolent les chats en plein tourment de leurs pénibles amours. Les trois brouettes de petit bois ramassé le long du muret, dans les haies et sous les grands frênes au fond du verger sont vides. Il me faudra les remplir aux premiers jour secs si je veux encore m’enchanter de l’éclosion en étincelles des bourgeons de frêne morts qui ont gardé leur couleur violet foncé. Lorsque j’allume le feu avec ces ramures, je respire quelques volutes piégées dans le salon, avide du parfum complexe de ces bourgeons brûlés.william alwyn,musique anglaise,compositeur britannique,blog littéraire de christian cottet-emard
Ces derniers jours, écoute intensive des disques venus d’Angleterre et des États-Unis : des œuvres de William Alwyn (1905-1985), son premier concerto pour piano (1930), son second (1960), sa Sonata alla toccata (1947), deux symphonies (la première et la troisième), et plusieurs compositions vocales, notamment Mirages pour baryton et piano (1970) sur des poèmes écrits par le compositeur, et Seascapes pour soprano, flûte à bec et piano (1980) sur des poèmes de Michael Armstrong.

Photo 1 : de ma fenêtre, nuitamment.
Photo 2 : le compositeur britannique William Alwyn (1905-1985).