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19 octobre 2008

Si souvent vérifié :

« L'absence de but mène droit au but, alors qu'une ferme intention, souvent, fait passer à côté du but. »
- Robert Walser (1878-1956) -

25 septembre 2008

Tu écris toujours ? (46)

14265086.jpgConseils aux écrivains allergiques à la rentrée

L’odeur de l’encre fraîche vous évoque plus votre entrée au cours préparatoire que la réception de vos premiers exemplaires d’auteur. Les jurys littéraires embusqués derrière leurs piles de livres vous suggèrent la distribution des prix où vous faisiez de la figuration. Le jeune romancier débutant vous rappelle la face de lune du premier de la classe et le vieux débutant le rictus de caïman de votre plus sadique instituteur. Le passage à la télé ravive le souvenir cuisant de l’appel au tableau et la séance de dédicace réveille la hantise du cahier à rendre signé. Pas de doute, vous êtes un grand traumatisé.
Vous n’aimez pas la rentrée ? Moi non plus. Dès ma première heure de classe maternelle, j’ai tout de suite compris que je préférerai toujours la sortie.
Selon l’écrivain que vous êtes, les solutions pour échapper à la rentrée diffèrent...

(La suite dans le Magazine des livres n°12 qui vient de sortir en kiosques.)

* Note aux lecteurs du magazine : cet épisode du feuilleton ayant malencontreusement reçu le titre de l’épisode précédent, les lecteurs rectifieront d’eux-mêmes en consultant le sommaire du magazine. Voilà ce que c’est que de mettre la titraille au frais pour la prochaine édition. Enfin, cela me rappelle mes débuts dans la presse...

03 septembre 2008

Bons génies



Le vieux Leos Janacek fait ses yeux d’enfant.

Sir Edward Elgar n’a fermé que le premier bouton de sa veste pour éviter les faux plis.

André Breton a su s’attirer les bonnes grâces des ombres.

Nicolaï Rimski-Korsakov se barbe devant l’objectif.

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Aaron Copland esquisse un sourire penché.

Igor Stravinsky et Benny Goodman éclatent de rire.

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Heitor Villa-Lobos fume comme « le petit train du paysan brésilien ».

Michel Simon avec la perruche Lolita sur son épaule se fait remonter les bretelles par « la très jalouse Léontine » (mainate).

Federico Fellini crie « moteur ! » sous son chapeau de paille.


Le vieux treillis de René Char fait de la résistance.

Gustav Mahler a un pétard dans le cheveux.

Ces portraits contre le mur de ton bureau, ce n’est plus de ton âge mais tu rechignes à les ranger dans le grand cahier qui attend son heure.