Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09 juin 2022

Vient de paraître / Possibles n°24 (juin 2022) : pour fêter Jean Pérol

J'ai le plaisir d'être au sommaire du n°24 de Possibles, la belle revue littéraire de l'écrivain Pierre Perrin qui accueille mon essai sur le poète et romancier Jean Pérol intitulé Pérol le véhément.

mes collaborations presse,revue,possibles,pierre perrin,jean pérol,christian cottet-emard,revue littéraire,littérature,poésie,nouvelle,chroniques,critique,notes de lecture,presse,blog littéraire de christian cottet-emard

mes collaborations presse,revue,possibles,pierre perrin,jean pérol,christian cottet-emard,revue littéraire,littérature,poésie,nouvelle,chroniques,critique,notes de lecture,presse,blog littéraire de christian cottet-emard

 

 

 

#christiancottetemard #litterature #revue #poetry #poesie #pierreperrin #jeanperol #franchecomte #arbois #revuepossibles #presse

27 mai 2022

À propos de mon livre AUX GRANDS JOURS

estime-toi heureux,aux grands jours,quatre songeries du ciel ouvert,épilogue,©club,©orage lagune express,©blog littéraire de christian cottet-emard,été,christian cottet-emard,dépôt n°,archive n°,office notarial m,empreinte électronique n°,n°issn 2266-3959,paul delvaux,petite gare,boulevard,lune,autorail,platane,hanneton,pivoine,iris,jardin,parc,cèdre,quai,talon aiguille,parfum,passante,pendule,voie ferrée,nuit,soir,année 1959

À gauche, l'édition de 2020. À droite, la nouvelle édition de 2022 (reliée et grand format).

 

La composition de ce recueil en neuf sections forme un récit. Je peux donc lui adjoindre un épilogue (la neuvième partie). J’en ai choisi un qui est lié à une petite mésaventure mais qui, d’une certaine manière, entre en cohérence avec le projet initial de réécriture d’anciens textes.

En 1979, l’éditeur de ma première brassée de poèmes me demanda quatre textes supplémentaires. Je les écrivis et les envoyai aussitôt mais ils furent perdus. L’ensemble s’intitulait Quatre songeries du ciel ouvert. N’ayant conservé aucun double, j’ai fouillé dans ma mémoire pour les réécrire. Quarante ans après, l’initiative était d’autant plus hasardeuse qu’elle m’obligeait à me remettre dans l’esprit de qui j’étais à l’époque, un jeune homme de vingt ans qui vivait encore dans sa chambre d’adolescent et qui passait de longues heures à écouter l’œuvre pour piano d’Érik Satie enregistrée par Aldo Ciccolini. Je n’eus qu’à me replonger dans Avant-dernières pensées, Heures séculaires et instantanées, Gnossiennes, Trois morceaux en forme de poire et Nocturnes pour remonter ces quatre songeries à la surface de mon esprit, non pas au mot près mais au plus proche possible du texte d’origine. Voilà aussi une manière de conclure ce volume par ce qui le précéda de longue date. Comme disait Knut Hamsun, Le cercle s’est refermé. Mais, pourrais-je ajouter, l’été revient en boucle (une des principales thématiques de cet ouvrage est l'été).

Note : le titre d’origine était Quatre songeries à ciel ouvert. En tapant le texte à la machine, je commis une faute de frappe qui donna Quatre songeries du ciel ouvert, ce qui correspondait mieux à ce que je voulais dire. L’erreur est parfois salutaire.

 

Le dernier texte de cette série :

Ciel étoilé sur le boulevard endormi

estime-toi heureux,aux grands jours,quatre songeries du ciel ouvert,épilogue,©club,©orage lagune express,©blog littéraire de christian cottet-emard,été,christian cottet-emard,dépôt n°,archive n°,office notarial m,empreinte électronique n°,n°issn 2266-3959,paul delvaux,petite gare,boulevard,lune,autorail,platane,hanneton,pivoine,iris,jardin,parc,cèdre,quai,talon aiguille,parfum,passante,pendule,voie ferrée,nuit,soir,année 1959

Le long du boulevard, les vieux platanes crépitent de hannetons.

 

Sur le trottoir soulevé par les racines, dans l’ombre des haies de buis, les effluves de pivoine et d’iris débordent des jardins et des grands parcs silencieux sous les cèdres.

 

Les talons aiguilles d’inaccessibles et jeunes passantes embaumant les parfums anciens ont marqué le goudron frais dont on a recouvert les nids de poules. 

 

Un train peut en cacher un autre est-il écrit et dessiné au passage à niveau, au-dessus des rails luisants dans le clair-obscur.

 

La pendule de la petite gare déserte brille comme une deuxième lune et l’autorail est au repos pour le bonheur de ceux qui n’aiment pas les départs.

 

Extrait de Quatre songeries du ciel ouvert, ensemble intégré à mon recueil Aux grands jours © Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.

 

Tableau : Paul Delvaux. Petite gare la nuit (1959)

Commandes et renseignements ici et .

Critique du livre ici.

20 mai 2022

Lectures du moment :

blog littéraire christian cottet-emard,lectures,littérature,essais,musique,polar,rachmaninov,tabucchi,nuel,piano,cluny,éditions du seuil,éditions buchet chastel,éditions héraclite,bourgogne,collection terres de bourgogne,collection fiction&cie,rachmaninov par lui-même,écrire à l'écoute,le puits des pénitents