Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22 août 2016

Fugace

Fin d'été ombres douces tout le monde se reconnaît sous les arbres

On parle encore éblouis des bonheurs têtus dans les squares

Où l'on croit en l'instant un peu bancal mais unique et irremplaçable

estime-toi heureux©,orage-lagune-express,poésie,carnet poétique,instant,instantané,croquis,christian cottet-emard,moment présent,littérature,contemplation,rêverie,vacances,congés,square,jardin public,été,bonheur,fin d'été,blog littéraire de christian cottet-emard,photo,carnet photo,lisbonne,portugal,principe real

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Lisbonne, Principe Real (photo © Christian Cottet-Emard)

Texte extrait de mon recueil Estime-toi heureux

 

19 avril 2016

Magic Printemps Circus

magic printemps,christian cottet-emard,printemps triste,littérature,brefs,proses brèves,instantanés,carnets,croquis,droits réservés,amoureux,merle,printemps,saison,sandwich,cœur,marronnier rose,violette,fauve,bourgeon,chagrin d'amour,recueil,poésie,humour,traits,circus,magie,prestidigitation,prestidigitateur,magicien,mélancolieLa nature parle aux amoureux. Pour les autres, elle a quand même sa petite musique.

Les bourgeons déjà là comme si tout ce qui s’était passé avant n’avait jamais existé.

Le vieil amoureux reprend le teint frais mais il est toujours aussi moche à l’intérieur.

C’est un grand romantique, excepté aux heures de repas.

Elle est très tendre quand elle a bien mangé.

Pourquoi les marronniers roses peuvent-ils fendre le cœur?

Le bonheur va vite, le malheur prend son temps.

Au printemps, il entend pousser les fleurs et ça l’empêche d’agir.

Il y a des jours où l’on donnerait n’importe quoi pour avoir un cœur de pierre.

Pour éviter d’être amer, mieux vaut se sucrer le bec.

Rien ne vaut un bon sandwich pour soigner un chagrin d’amour (pendant cinq minutes).

Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’elle avait dû être amoureuse de lui à peu près trois quarts d’heure.

Quand le printemps sent trop le fauve, il se parfume à la violette.

Où est passé le vieux merle ? Hop, remplacé par un œuf !

 

© Éditions Orage-Lagune-Express 2016

 

27 mars 2016

Mon poème de Pâques

Ténèbres et lumière de Pâques

blog littéraire de christian cottet-emard,fête chrétienne,pâques,poème de pâques,culture chrétienne,occident,christian cottet-emard,poésie,hymne,éloge,office des ténèbres,église,vaisseau,maison,joie,fœhn,pétale,flocon,victoire,lumière,renouveau de l'occident,renaissance,espoir,attente,éditions orage lagune express,droits réservés

Qui sort de l’enfance et se découvre mortel adoucit sa tristesse dans les Pâques

Même l’Office des Ténèbres est doux à l’écolier qui n’a pas peur de son église parce qu’il sent qu’elle est une maison et un vaisseau à sa mesure comme à celle du monde

Maison où l’on est libre d’entrer ou de sortir

Vaisseau du port ou du grand large ou voile blanche à l’horizon

Quel voile noir a pu peser si lourd sur la Terre ce vendredi? se demande l’enfant inquiet en entrant dans la nuit épaisse

Et quelle est cette attente en ce samedi perplexe jour silencieux sans cloches ?

Les voici revenues ce dimanche dans les flocons dans les pétales ou dans la folle joie du fœhn

L’enfant anxieux s'éveille alors le cœur délivré parce qu’il entend parler autour de lui en leur concert d’une étrange et prodigieuse victoire sur la mort dont il a vu passer s’étendre et fuir l’ombre provisoire

 

© Éd. Orage-Lagune-Express 2016 pour cette version

Photo : carillon à Porto (photo CC-E)