06 octobre 2019
Interlude cinéma
Rien ni personne ne peut changer : la dernière scène incroyablement belle et mélancolique de la Dolce vita de Fellini.
02:37 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fellini, dolce vita, marcello, blog littéraire de christian cottet-emard, cinéma italien
04 octobre 2019
Carnet / Autour de Jim Morrison (surprises et digressions)
Une lectrice de mon livre Prairie journal dans lequel je m’explique sur mon absence d’intérêt pour la musique rock ou pop-rock m’écrit qu’elle s’étonne de voir mon nom associé à celui de Jim Morrison dans un moteur de recherche. C’est tout simplement parce que mon ami et éditeur Bernard Deson m’a intégré au comité de rédaction de sa belle revue Instinct nomade, une publication des éditions Germes de barbarie, dont le numéro récemment paru présente un riche dossier sur ce personnage plus complexe qu’il n’y paraît.
Ma collaboration à ce numéro se limite à ma chronique habituelle dans la troisième partie intitulée Brèves rencontres (l’actualité souterraine du monde de l’édition) qui reproduit aussi un extrait de Prairie journal où j’évoque la figure d’un vieux libraire.
En ce qui concerne Jim Morrison, j’aurais été incapable d’écrire une ligne sur lui puisque son nom ainsi que celui du groupe The Doors m’étaient inconnus jusqu’au jour où Bernard Deson les prononça devant moi. Cela peut paraître incroyable pour un homme de ma génération mais c’est pourtant la vérité.
Dans mon adolescence, je suis passé complètement à côté de la culture rock. Du peu qui m’en est venu aux oreilles que j’ai trop sensibles pour les exposer à pareils décibels, je n’ai conservé en mémoire qu’une courte incursion dans l’univers de Pink Floyd consécutive à un cadeau de ma jeune tante rebelle dans les années 70, l’album de la musique du film More du réalisateur Barbet Schroeder, une œuvre à des années lumières de mes préoccupations de l’époque où, sortant tout juste de l’enfance, je plongeais dans l’océan des musiques anciennes, baroques, classiques, romantiques et contemporaines.
J’apportai quand même ce disque au collège car la professeure d’initiation musicale avait demandé aux élèves qui le souhaitaient de faire partager à la classe leur découverte du moment. Après l’écoute de Pink Floyd, la professeure proposa d’écouter des œuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov et d’Alexandre Borodine, ce qui eut sur moi un effet immédiat : en rentrant chez moi, je fis un détour chez le libraire disquaire Joseph Bassompierre à Oyonnax qui me vendit La grande Pâque russe et Les Danses polovtsiennes du Prince Igor. Ce jour-là, Pink Foyd finit dans un carton pour ne plus jamais réapparaître dans ma discothèque.
Pour en revenir à Jim Morrison, sans pour autant pouvoir trouver le moindre intérêt à la musique des Doors, je lis tout de même avec attention le numéro d’Instinct nomade qui lui est consacré parce qu’il met en lumière un aspect peu connu de cette rock-star : sa culture classique et son désir d’être avant tout poète. J’apprends ainsi que Jim Morrison avait entrepris en 1969 de publier ses poèmes et qu’il avait même choisi le principe de l’auto-édition pour garder la maîtrise totale du projet. La problématique ne date pas d’aujourd’hui !
02:09 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim morrison, the doors, revue instinct nomade, éditions germes de barbarie, bernard deson, blog littéraire de christian cottet-emard, carnet, note, journal, chronique, actualité souterraine de l'édition, pink floyd, film more, barbet schroeder, cinéma, littérature, musique, culture rock, pop-rock, christian cottet-emard, couverture josé correa, rimski-korsakov, borodine, musique russe, la grande pâque russe, danses polovtsiennes du prince igor, joseph bassompierre, libraire, disquaire, oyonnax, ain, haut bugey, auvergne rhône-alpes, france, europe
01 octobre 2019
Concert lecture sur des poèmes de Japh'Eiios à Oyonnax (Ain)
Ce samedi 5 octobre à 20h30 à l’atelier Jacki Maréchal3 rue Brunet, OyonnaxConcert lecture sur des poèmes de Japh'EiiosPiano Olivier LeguayLecture par la comédienne Roselyne Sarazin et Japh'EiiosPeintures Jacki Maréchal(Participation aux frais au chapeau)Vous pouvez voir ici une vidéo avec le poème Et si c'était une broderieJaph'Eiios, poète inspiré par le Grand Nord, a participé au livre L'expéricnce i-nuit (textes et photos), une immersion au cœur de la nuit polaire dans un village isolé du Groenland.
17:44 Publié dans Agenda/Rendez-vous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert-lecture, japh'eiios, poésie, olivier leguay, piano, roselyne sarazin, jacki maréchal, atelier jacki maréchal, oyonnax, ain, haut bugey, rhône alpes auvergne, lecture en musique, france, europe, blog littéraire de christian cottet-emard, peinture jacki maréchal, l'expérience i-nuit japh'eiios, nuit polaire, groenland, grand nord, dominique simonneau, olivier truc, photo