17 février 2020
Brefs délires
Participer à un salon du livre me donne envie de m’ennuyer à une fête où personne ne sait qui a invité qui et qui a payé le champagne.
Les chiffres et les statistiques sont les meilleurs outils de la raison au service de l’absurde.
N’importe quel bon notaire de province fait plus de social qu’un ministre de la République.
Il n’existe que deux préceptes pour garantir le vivre-ensemble entre les pays du monde. Un : ne me fais pas ce que tu ne voudrais pas que je te fasse, fait office de morale. Deux : le premier à tirer est le second à mourir, relève de la dissuasion.
Avec le travail, on est sûr de souffrir, soit parce qu’on n’en a pas, soit parce qu’on en a un.
Ce n’est pas parce qu'on a mal aux pieds qu'on peut marcher sur la tête.
Ce n'est pas la première fois qu'un poète me fait penser à une poule enfermée dans l'œuf qu'elle a pondu.
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2019
02:08 Publié dans Court | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brefs délires, blog littéraire de christian cottet-emard, aphorismes, salon du livre, champagne, fête, invitation, chiffres, statistiques, raison, absurde, outils, notaire, social, ministre, république, morale, dissuasion, vivre-ensemble, pays, monde, préceptes, travail, souffrance, pieds, tête, fou, poule, œuf, christian cottet-emard