01 mai 2023
Carnet / Sacré Bruno !
L’écriture des scènes de sexe est une des difficultés des écrivains. Même les meilleurs y échouent parfois, alors évidemment, les médiocres et les mauvais… Dans la catégorie des meilleurs, l’un d’eux, Jim Harrison, réussit bien mieux ses scènes de gueuleton que ses instantanés érotiques rapides et un peu bâclés.
Si Jim Harrison rame sur ses scènes de sexe, on comprend que notre ministre de l’économie, romancier à ses heures vraiment perdues, s’y casse les dents avec l'énumération de ses fantasmes de vieil abonné à Playboy bien volontiers accueillie (pour le coup) par Gallimard dans la collection blanche. Pour ceux qui n’auraient pas lu, allez vous documenter sur Facebook histoire de rigoler un peu.
En d’autres temps, un ministre en exercice tenté de filer la gaudriole de fiction aurait au moins pris un pseudonyme, je ne sais pas moi, quelque chose d’un peu discrètement vieille France comme Bruno Saint-Vit de la Rosette par exemple… Eh bien non, le ministre de l’économie préfère avancer à nu en « littérature » . Et pour la suite, après Marlène dans Playboy, Bruno dans Playgirl ? Pas étonnant qu’Élisabeth ait les boules !
01:49 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, billet, humeur, humour, blog littéraire de christian cottet-emard, playboy, playgirl, presse, magazine, actualité, ministre, économie
17 février 2020
Brefs délires
Participer à un salon du livre me donne envie de m’ennuyer à une fête où personne ne sait qui a invité qui et qui a payé le champagne.
Les chiffres et les statistiques sont les meilleurs outils de la raison au service de l’absurde.
N’importe quel bon notaire de province fait plus de social qu’un ministre de la République.
Il n’existe que deux préceptes pour garantir le vivre-ensemble entre les pays du monde. Un : ne me fais pas ce que tu ne voudrais pas que je te fasse, fait office de morale. Deux : le premier à tirer est le second à mourir, relève de la dissuasion.
Avec le travail, on est sûr de souffrir, soit parce qu’on n’en a pas, soit parce qu’on en a un.
Ce n’est pas parce qu'on a mal aux pieds qu'on peut marcher sur la tête.
Ce n'est pas la première fois qu'un poète me fait penser à une poule enfermée dans l'œuf qu'elle a pondu.
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2019
02:08 Publié dans Court | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brefs délires, blog littéraire de christian cottet-emard, aphorismes, salon du livre, champagne, fête, invitation, chiffres, statistiques, raison, absurde, outils, notaire, social, ministre, république, morale, dissuasion, vivre-ensemble, pays, monde, préceptes, travail, souffrance, pieds, tête, fou, poule, œuf, christian cottet-emard