27 février 2018
Sixième poème du bois de chauffage
Dans les grandes lignes de la vie j’ai mieux réussi à ne pas faire ce que je ne voulais pas qu’à faire ce que je voulais
Oh bien sûr il me faut ranger le bois et parfois le scier mais cela n’entre pas dans les grandes lignes on ne peut pas échapper à tout
Un après-midi de tronçonneuse peut-il être recyclé dans un poème ? Je connais des romanciers américains qui en font trois cents pages et beaucoup d’argent
Je devrais m’en inspirer et partir signer de tels livres en jeans et chemise à carreaux dans les salons où l’on trouverait ça tellement authentique un auteur local qui débite du bois de chauffage
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
00:40 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes du bois de chauffage, christian cottet-emard, éditions orage-lagune-express, droits réservés, blog littéraire de christian cottet-emard, textes apparentés poésie, carnet poétique, terre, neige, froid, campagne, jura, haut-jura, tronçonneuse, argent, jeans, chemise à carreaux, romanciers américains, littérature