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29 juin 2011

L'organiste et compositeur Jean-Pierre Leguay à Nantua (Ain)

Le dimanche 17 juillet 2011 à 17h30 aura lieu en l’abbatiale St Michel de Nantua un récital d’orgue organisé par l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua avec le soutien de la paroisse St Michel et de l’ADDIM  de l’Ain.

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Jean-Pierre Leguay, organiste titulaire des Grandes Orgues de la cathédrale Notre-Dame de Paris sera aux claviers de l’orgue de Nantua, construit en 1845 par Nicolas-Antoine Lété et classé monument historique. Au programme, des oeuvres de J.S Bach, César Franck, Joseph-Guy Ropartz et Eugène Gigout. Grand improvisateur, Jean-Pierre Leguay terminera le concert par une improvisation qui mettra en valeur la palette sonore originale de l’orgue de Nantua.

Internationalement reconnu, Jean-Pierre Leguay poursuit une carrière d’organiste concertiste, de compositeur et d’improvisateur. Il est fréquemment invité par les radios, académies, universités et conservatoires de musique  français et étrangers. Il a enregistré plusieurs CD consacrés au répertoire du XVIIème au XXIème siècle ainsi qu’à ses propres compositions et à des improvisations.

L’acoustique généreuse de l’abbatiale St Michel, site clunisien, les sonorités remarquables de l’orgue et le talent exceptionnel de Jean-Pierre Leguay feront de ce concert un rendez-vous musical incontournable.

Pour ceux qui le désirent, une visite historique et symbolique de l’abbatiale St Michel est proposée à 15h30. Cette visite gratuite sera assurée par Jeannette  Schmid et le père Le Bourgeois. Les visiteurs pourront admirer  également dans le transept  l’exposition de photos de l’abbatiale et de l’orgue réalisées par  Bruno Bilger.

Tarifs : 12€, 10€ pour les adhérents à l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua, gratuit pour les moins de 16 ans.
Ce concert a obtenu le label « Patrimoine en Musique » de l’ADDIM de l’Ain, label de qualité.

Photo : Jean-Pierre Leguay à Notre-Dame de Paris.

28 juin 2011

L'Ensemble Vocal de l'Ain en concert au Poizat (Ain)

 

Communiqué

 

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L' Ensemble Vocal de L'Ain donnera un concert de musique française à l’Église du Poizat (Ain) le 2 juillet 2011 à 21h00

 

Au programme :

 

Poulenc, Fauré, Franck, Gounod

 

Tarifs : 5 euros

 

Réservations :

 

04 74 75 30 14

 

25 juin 2011

Comment ne pas ?

poisson,fontaine,parc rené nicod,oyonnax,ain,rhône-alpes,autobiographie,adolescence,variations symphoniques,christian cottet-emard,blog littéraire,souvenirToutes les fleurs du marronnier du parc municipal se sont envolées dans les grands vents des premiers orages. Le parc n’est pas loin du lycée où je suis en seconde. Quand viennent les heures de sport, je sors acheter un paquet de Gitanes blanches sans filtres au café-tabac situé juste en face du lycée, je descends la rue de la Victoire et je rejoins l’entrée du parc marquée par une fontaine dont l’eau jaillit de la bouche de gros poissons en métal peint. Le plus souvent, ma place sous le marronnier est libre et je m’y installe pour fumer et lire un livre de poche.

Ce jour-là, j’ai acheté La Vie rêvée de François-Régis Bastide, un gros roman choisi pour le titre et la couverture (où l'on voit flotter un orgue dans le vide) et non pour l’auteur que je ne connais pas. poisson,fontaine,parc rené nicod,oyonnax,ain,rhône-alpes,variations symphoniques,autobiographie,carnet,christian cottet-emard,blog littéraire,eau,souvenir,adolescenceJe crois avoir lu au moins trois quarts de ce livre en pensant à autre chose, sans m’intéresser à une histoire qui était sans doute à mille lieues de ce qui pouvait me concerner à cette époque. Si je me souviens encore de ce livre qui ne suscita en moi que quelques images floues correspondant à certains débuts de chapitres, c’est qu’une question parasitait ma lecture : comment écrire un roman de cinq cents pages ?

Aujourd’hui, trente-cinq ans après ce moment de mon adolescence qui s’est gravé Dieu sait pourquoi dans ma mémoire avec une étrange insistance, j’aurais plutôt tendance à me demander : comment ne pas écrire un roman de cinq cents pages ?

Malgré ma propension à rêver ma vie en ces années soixante-dix du siècle dernier, je ne garde guère de nostalgie de cette période durant laquelle je n’exerçais ma lucidité à rien d’autre qu’à tenter d’évaluer les décennies d’expériences et de lecture qu’il me faudrait traverser avant d’être capable de raconter une histoire et d’en arriver à me demander « comment ne pas faire ceci ou cela, comment ne pas écrire ceci ou cela, comment ne pas être ceci ou cela » .. .

(Extrait de : Les Variations symphoniques.)