08 février 2022
Carnet / Facilité = Félicité
J’ai tellement horreur du travail que je fais tout mon possible pour le dissimuler dans mes livres. Je voudrais qu’à leur lecture, on puisse croire que chacun d’entre eux s’écrit tout seul, sans effort de ma part, comme sous la dictée, comme si l'élan d’un moment faisait de moi son instrument d’écriture.
Si quelqu’un me dit : ce livre a dû te demander beaucoup de travail, je suis un peu contrarié et vexé parce que pour moi, cela signifie que mon ouvrage a exigé du lecteur un effort, c’est-à-dire quelque chose de pénible.
Même si je sais que l’inspiration n’a qu’un petit rôle, je ne veux pas laisser le premier à la transpiration. Je ne veux pas que les relents de l’effort qui ne sent jamais la rose s’exhalent de mes pages.
Photo / En regardant par terre, sur la terrasse (avec mon modeste appareil Lumix).
00:10 Publié dans Atelier, carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, livres, littérature, écriture, facilité, félicité, blog littéraire de christian cottet-emard, auteur, christian cottet-emard, atelier, travail, effort, pénibilité, lecture, lecteur, lectrice, pages, photo, feuille, gouttes d'eau, inspiration, transpiration, élan vital, dictée
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