23 mai 2015
Musique / Un extrait et la fin de The Music Makers d'Edward Elgar lors des Proms
01:17 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edward elgar, the music makers, proms, musique anglaise, blog littéraire de christian cottet-emard, youtube, londres
25 mai 2013
Commerce
Les jours où tu te sens un peu plus que d’habitude un pauvre type tu rencontres le diable occupé à essayer d’acheter et de vendre tout un tas de trucs
Tu lui dis que finalement
Vu que que tu n’es pas sûr qu’il existe le diable
Vu que tu n’es même pas certain qu’elle existe cette fameuse âme tu pourrais pratiquer le troc la lui échanger contre quelque chose qui te fait envie ou plaisir
Mais le diable te répond mon pauvre ami que veux-tu que je fasse d’une âme comme la tienne qui va contre son intérêt si ça lui chante
Désolé mais ton âme n’a pas le profil que puis-je faire d’une telle âme qui s’amourache s’attache
Ton âme toujours à deux doigts de verser une larme en écoutant Salut d’Amour d’Edward Elgar
Ton âme plus elle vieillit plus elle aime
Ton âme plus elle pâlit plus elle préfère le rose et le vert tendres
Ton âme même pas grise à défaut d’être noire
Et le diable s’éloigne en haussant les épaules
Alors tu rentres dans l’église elle est déserte la musique d’orgue tombe comme une pierre sur les dalles séculaires lustrées par tant de pas qui ne laissent aucune empreinte
Tu donnes quelques pièces pour allumer la bougie d’une veilleuse et tu sors sous les étoiles qui brillent très loin et très haut telles des femmes inconnues
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2013.
01:19 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, note, journal, littérature, âme, edward elgar, compositeur britannique, salut d'amour, violon, piano, musique, blog littéraire de christian cottet-emard, veilleuse, bougie, église, étoile, femme, récit des lisières, estime-toi heureux, recueil, prose poétique, poème en prose, éditions orage lagune express, droits réservés, copyright
18 août 2011
Carnet du second degré
J’ai déjà dit dans ces carnets qu’il m’arrivait d’écouter certaines œuvres d’Edward Elgar (1857-1934) « au second degré » tant cette musique au demeurant superbe mais marquée de lourde nostalgie impériale franchit difficilement le mur du son du goût français, ce qui explique d’ailleurs la méconnaissance du public français à l’égard de ce très grand compositeur considéré par les britanniques comme leur musicien officiel.
Mais ceci est encore plus vrai pour William Walton (1902-1983) , son successeur si je puis dire, dans la veine impériale de certaines de ses compositions telles que la Marche pour une Histoire des peuples anglophones. Point de nostalgie d’Empire dans cette pièce datant de 1959, écrite à l’origine pour le générique d’une série télévisée, mais une tradition de rythme et d’orchestration irrésistible, caractéristique de cette esthétique. Dans cette veine, il me semble toutefois déceler chez Walton un soupçon d’ironie, ce qui me ramène à cette notion d’écoute au second degré.
Cependant, qu’on ne s’y trompe pas, Elgar comme Walton dans leurs musiques symphoniques et chorales respectives, sont deux compositeurs aux œuvres considérables, même si celle de Walton fut injustement occultée dans les années soixante du vingtième siècle par une avant-garde de musiciens plus tournés vers l’expérimentation formelle.
11:08 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edward elgar, william walton, musique anglaise, compositeurs britanniques, blog littéraire de christian cottet-emard, carnet, musique