15 février 2013
Samedi de la discothèque : a capella de 1 à 5 voix
Dans le cadre des samedis de la discothèque, une des animations proposées par la médiathèque municipale d’Oyonnax (Ain), en partenariat avec le conservatoire, Dominique Bonnetain, professeur de chant, invite le public à la découverte du répertoire a capella, c’est à dire du chant sans accompagnement instrumental : de 1 chanteur à un ensemble vocal.
Entre autres, seront commentées et interprétées des œuvres de Guillaume de Machaut, Clément Janequin, Matthieu Burgard, de la variété, du gospel, de la samba, du chant Yiddish, des ensembles mixtes, des quatuors, un chœur d’enfants...
Avec la participation du groupe vocal « Confluence (s) » composé de Dominique Bonnetain, Alexis Josserand, Céline Robert et Florence Grasset.
—> Samedi 16 février 2013 à 11h, médiathèque municipale d’Oyonnax, centre culturel Aragon.
Photos : en haut à gauche : Dominique Bonnetain. En bas, Alexis Josserand, Céline Robert et Florence Grasset. (Archives).
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14 janvier 2013
Carnet de notes
Je commence l’année en écoutant des concertos pour piano du vingtième siècle, les deux du britannique Alan Rawsthorne (1905-1971) et les deux de l’argentin Alberto Ginastera (1916-1983), deux compositeurs que j’ai très peu écoutés jusqu’à maintenant en raison du faible nombre d’enregistrements disponibles sur le marché français. Heureusement, grâce aux facilités d’achats de disques par internet, il devient depuis quelques années beaucoup plus simple d’accéder à des œuvres dont la simple mention faisait ouvrir des yeux ronds aux disquaires à l’époque où il en existait encore. Le label Naxos constitue une vraie mine d’or pour qui veut partir à la découverte de ces musiques.
Dans le même temps, je reviens toujours aux passions de mes débuts de mélomane, en particulier à Rachmaninov (1873-1943) dont l’œuvre m’accompagne depuis mes quatorze ans. Ma discothèque vinyle et CD contient de multiples enregistrements parmi lesquels les quatre concertos pour piano tiennent évidemment une place de choix. Tout récemment, la découverte de l’intégrale Rachmaninoff (28 CD) du label Brilliant Classics m’a enthousiasmé. Les quatre concertos pour piano avec Jascha Horenstein (1898-1973) à la direction du Royal Philharmonic Orchestra y sont interprétés par le pianiste Earl Wild (1915-2010) que j’avais déjà admiré dans le concerto pour piano d’Aaron Copland (1900-1990), un autre de mes compositeurs préférés.
Pour qui sait que j’écoute la musique de toutes les époques, cette passion pour Rachmaninov peut paraître bizarre. Un chef d’orchestre célèbre avait même déclaré qu’il refuserait de diriger « cette musique de drugstore » ainsi qu’il qualifiait la musique de Rachmaninov !
Qu’importe le goût des puristes ! Les quatre concertos de Serguei Vasilievich Rachmaninov tiennent une grande place dans ma vie. Celui que je préfère est le quatrième sur lequel s’acharna la critique. Si je devais décrire à quelqu’un ce que j’ai le plus souvent dans la tête — appelons ça ma perception du monde — je dirais à cette personne d’écouter le quatrième concerto pour piano de Rachmaninov J’aime aussi beaucoup l’Andante du premier. Le deuxième correspond à une période de mon adolescence pendant laquelle j’essayais d’apprendre à écrire un roman dans un gros cahier d’écolier, à l’encre violette bien sûr ! À cette époque, le seul concerto pour piano que je connaissais était le n°1 de Tchaïkovsky (1840-1893), le plus célèbre. Le deuxième concerto de Rachmaninov en plus des séductions de son ample lyrisme, de sa mélancolie mais aussi de son fulgurant dynamisme avait tout pour emporter l’adhésion du jeune homme que j’étais, élevé à l’abri du rock, cette musique militaire qui ne dit pas son nom. Cette œuvre très populaire au succès permanent fut aussi pour moi, paradoxalement, la clef d’accès à l’univers des concertos pour piano du vingtième siècle. Paradoxalement, car Rachmaninov est souvent — un peu moins aujourd’hui — considéré comme un compositeur de second ordre sous prétexte qu’il s’est tenu à distance des explorations musicales de son temps. À mon simple avis de mélomane, ce reproche est un peu daté, caractéristique de la critique de la période des années 1960 et 1970. La note qui lui est réservée dans le Dictionnaire des musiciens de Roland de Candé (éditions du Seuil, collections Microcosmes) est à cet égard significative. Je crois que Rachmaninov a choisi le langage musical qui lui convenait en tant qu’individu et en tant que compositeur pour dire ce qu’il avait à dire. Je pense qu’un compositeur, comme un écrivain, peut choisir de s’exprimer en recherchant des formes nouvelles ou en utilisant celles qui existent. Il n’existe pas d’obligation d’avant-garde. Cela me fait penser à une note de Charles Juliet (1934-) avec laquelle je suis en accord dans mes propres travaux : « Il m’est interdit de violenter la langue. Comment pourrais-je fissurer ou mettre en morceaux les pierres à l’aide desquelles j’édifie ma maison. »
11:52 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alan rawsthorne, alberto ginastera, sergei rachmaninoff, piotr ilytch tchaïkovsky, musique, disque, concerto, piano, orchestre, concerto pour piano, interprète, earl wild, brilliant classics, naxos, aaron copland, charles juliet, blog littéraire de christian cottet-emard, jascha horenstein, royal philharmonic orchestra, mélomane
09 décembre 2012
Les Hivernales de Paris-Est : La dernière abeille par Jacki Maréchal
Jacki Maréchal, exposition avec le partenariat du ministère de la culture : les Hivernales de
Paris-Est.
Auteur : Jacki Maréchal - Titre : "La dernière abeille" - Section : Installation
Descriptif : Triptyque 120 x 360. Polymères + Fer + Acrylique sur toile + composition musicale déclenchée par la présence humaine. Deux sculptures polymères + fer + bois Voir et écouter ici, œuvre élaborée avec le mécénat du GIP Franco Suisse MIND à Archamps (Genève).
Musique : composition Frédéric Louvet et Florence Grasset (chant et improvisation).
La plus importante célébration annuelle de la création internationale réunissant les artistes du monde entier
Rencontres artistiques internationales de Paris
LE PALAIS DES CONGRES DE PARIS-EST MONTREUIL ACCUEILLERA
ENTRE LES 12 ET 16 DECEMBRE 2012
SUR PLUS DE 12 000 m²
LE PLUS GRAND SALON
D'ARTISTES CONTEMPORAINS
les Hivernales de Paris-Est
du 12 au 16 décembre 2012
Vernissage le mercredi 12 décembre 2012
de 17h30 à minuit
Partenaires :
Liens :
www.culturecommunication.gouv.fr
www.lamaisondesartistes.fr
www.montreuil.fr
www.palaisdescongres-paris-est.com
miroirdelart.over-blog.fr
www.artension.fr
www.photo.fr
www.photographie.com
www.artactuel.com
www.atelier80.fr
www.avantmidi.fr
www.liquitex.com
Site : jacki-marechal.com
01:14 Publié dans Peinture, arts plastiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacki maréchal, arts plastiques, installation, hivernales paris est, dernière abeille, art contemporain, polymères, fer, acrylique sur toile, musique, frédéric louvet, florence grasset, mécénat gip franco suisse mind, archamps, genève, suisse, palais des congres de paris-est montreuil, blog littéraire de christian cottet-emard, paris