24 août 2008
Le passant du grand large
Tu entendras ce que je tais ces mots qui jouent et cèdent
Tu me sauras preneur du plus pauvre des matériaux ce bois flotté qui échoit au sculpteur heureux car sans espoir de réussite
Tu ne craindras pas pour ton rang car j’accélère où nul ne court
Tu te souviendras de ma distance
L’aventure du poème n’a rien à voir avec une sortie entre copains
Choisir entre vivre dans l’oubli de l’instant propice ou essayer de le fixer il le fallait
Nous nous battons contre un ennemi énigmatique informe ténébreux qui nous réveille la nuit et nous endort le jour pour nous voler nos rêves
De chers inconnus nous ont précédés ont élu domicile au fond de nos mémoires et ont fourbi les premières armes qu’il nous faut continuer de tremper dans nos faims
(Extrait de : Le Passant du grand large, éditions Orage-Lagune-Express Aquitaine, 1995)
15:37 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, orage-lagune-express, éolienne, recueil, retouches, corrections
20 août 2008
Jacques Izoard
18:58 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques izoard, poésie, belgique, bernard deson, orage-lagune-express
30 mars 2008
Jean-Jacques Dalmais à la Maison du Parc du Haut-Jura
Peintre et sculpteur, Jean-Jacques Dalmais expose une quinzaine de toiles et deux sculptures jusqu’au 10 juin à la Maison du Parc du Haut-Jura à Lajoux.
Je profite de l’occasion pour mettre ici en ligne le texte que j'avais publié après la visite de son atelier et la découverte de ses sculptures, en particulier sa Vénus archaïque :
Premier parti, dernier revenu, le frêne garde toujours un oeil sur sa fleur, même lorsqu'il court sous la neige.
Jean-Jacques Dalmais logea au coeur de ses fibres la Vénus errante qu'il élut archaïque.
Pour toute parure, flammes, pigments, cire et lumière rendirent au bois les teintes de la fleur.
De ces retrouvailles, naquirent l'icone et l'icône puis, dans la foulée, leurs espiègles portées de joueurs, les totems qui habitent le chêne et, parfois, celui des anciennes poutres de l'atelier.
Leur lisière est un visage en attente de notre oubli car l'oeil dont le sculpteur peut soulever la paupière d'aubier ne cille qu'en lui même.
Son bref destin d'astre sylvestre s'accomplira dans le sommeil des images qui réveillent la vision, celle qui bondit toujours dans l'amicale multitude d'immémoriales futaies.
Sculpture : Vénus archaïque (200 cm).
http://www.dalmais.net/
13:26 Publié dans Peinture, arts plastiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dalmais, peinture, sculpture, parc haut-jura, bois, cottet-emard, orage-lagune-express