08 juillet 2013
Jacki Maréchal, exposition solo « Un homme dans la foule »
Du 9 juillet au 9 août 2013
La Maison vieille, vendredi au mercredi de 11h à 21h (fermeture le jeudi). Tatiana Tourjansky, Bruno Goffi, Roiron, 43800 Rosières.
Pour cette exposition, nous dit Jacki Maréchal, je passerai quelques jours sur la commune de Rosières en Haute-Loire à Roiron exactement, hameau perché et protégé par un versant sud et qui bénéficie d’un remarquable point de vue. En contrebas du village, la Maison vieille fait face à la nature ; elle est longée par un chemin bordé de hauts murs en pierre sèche qui monte de Rosières et se dirige vers le Chier blanc* (site classé). Cette exposition en oxymore de Paris et Genève, sera parfaitement insolite parce que dans un village de 15 habitants, un lieu tenu par des ex-parisiens et qui est connu pour ses très riches moments de partages culturels dans la ruralité. Un autre monde, dans cette partie de la France où les habitants, la nature et le silence seront sans doute ressource et inspiration.
Le soir du vernissage Florence Buti, la nouvelle administratrice générale du festival des « Lectures sous l’arbre » et éditrice à Cheyne, présentera la programmation du festival et lira des textes de quelques-uns des auteurs invités.
International website : http://jacki-marechal.eion.me/
site en français : jacki-marechal.com
22:10 Publié dans Peinture, arts plastiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : exposition, arts plastiques, jacki maréchal, rosières, haute loire, roiron, maison vieille, chier blanc, site classé, tatiana tourjansky, bruno goffi, florence buti, lectures sous l'arbre, cheyne éditeur, cheyne, poésie, littérature, blog littéraire de christian cottet-emard, un homme dans la foule
01 juin 2013
Manège
Qu’est-ce que ces arbres pour lesquels dirais-tu pour qui tu n’es jamais parti étranger pourtant en ton pays natal
Arbres-mondes que tu croyais éternels comme l’enfant peut croire éternel ce qui était là avant lui
Le coup de vent de 1999 a couché le sapin dont la graine a germé au dix-huitième siècle
La foudre a fracassé le grand érable comme un amour tardif fend l’homme d’expérience
Un petit avion rouge t’emmenait aux cimes de sept platanes dans l’odeur des berlingots
Il n’en reste aujourd’hui que trois près de l’église cernée par un parking payant
Les autos qui tournaient en rond ont été remplacées par des vraies qui ne vont guère plus loin et le pompon ne donne plus droit à un tour gratuit
Mais il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants
Photo : années soixante. Ma plus belle auto.
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2013 (texte et photo).
23:42 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manège, vogue, fête foraine, saint léger, église saint léger, auto, avion, sapin, arbre, érable, tempête de 1999, tempête du siècle, pompon, tour gratuit, platane, berlingot, récit des lisières, estime toi heureux, poème, poésie, littérature, souvenir, note, croquis, journal, carnet, éditions orage lagune express, droits réservés, copyright, années soixante
25 mai 2013
Commerce
Les jours où tu te sens un peu plus que d’habitude un pauvre type tu rencontres le diable occupé à essayer d’acheter et de vendre tout un tas de trucs
Tu lui dis que finalement
Vu que que tu n’es pas sûr qu’il existe le diable
Vu que tu n’es même pas certain qu’elle existe cette fameuse âme tu pourrais pratiquer le troc la lui échanger contre quelque chose qui te fait envie ou plaisir
Mais le diable te répond mon pauvre ami que veux-tu que je fasse d’une âme comme la tienne qui va contre son intérêt si ça lui chante
Désolé mais ton âme n’a pas le profil que puis-je faire d’une telle âme qui s’amourache s’attache
Ton âme toujours à deux doigts de verser une larme en écoutant Salut d’Amour d’Edward Elgar
Ton âme plus elle vieillit plus elle aime
Ton âme plus elle pâlit plus elle préfère le rose et le vert tendres
Ton âme même pas grise à défaut d’être noire
Et le diable s’éloigne en haussant les épaules
Alors tu rentres dans l’église elle est déserte la musique d’orgue tombe comme une pierre sur les dalles séculaires lustrées par tant de pas qui ne laissent aucune empreinte
Tu donnes quelques pièces pour allumer la bougie d’une veilleuse et tu sors sous les étoiles qui brillent très loin et très haut telles des femmes inconnues
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2013.
01:19 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, note, journal, littérature, âme, edward elgar, compositeur britannique, salut d'amour, violon, piano, musique, blog littéraire de christian cottet-emard, veilleuse, bougie, église, étoile, femme, récit des lisières, estime-toi heureux, recueil, prose poétique, poème en prose, éditions orage lagune express, droits réservés, copyright