02 juin 2023
Aux grands jours (un livre de saison)
Empressé ou patient, fragile et lumineux comme un coquelicot, chaque poème avec audace se dédie aux grands jours
(Poème de 4ème de couverture)
Pour une fois, je serai en phase avec l’actualité, au moins celle de la saison. Les grands jours sont revenus et peut-être en leur lumière le moment de tourner les pages de ce recueil dont l’un des principaux thèmes est tout simplement l’été.
Quelques liens pour découvrir ce livre :
À propos de mon livre AUX GRANDS JOURS
Une critique de Jean-Jacques Nuel : Vient de paraître / AUX GRANDS JOURS en édition reliée
Un petit hommage à Balthus
Villanelle des promis (Extrait de : Aux grands jours, paru l'été dernier)
Une brève vidéo de présentation
À propos de Aux grands jours
En vente sur : https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...
Et pour les gens d'Oyonnax et de sa région, recueil disponible (ainsi que mes autres livres récents) au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax).
Aux grands jours est aussi disponible au prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax (centre culturel Aragon).
00:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aux grands jours, littérature, édition, publication, © club, blog littéraire de christian cottet-emard, club littéraire des amateurs de cigares, christian cottet-emard, empressé ou patient, fragile et lumineux, comme un coquelicot, chaque poème, avec audace, se dédie aux grands jours, droits réservés, sous presse, le pétrin de la foudre, le congé du buveur, le passant du grand large, l'alerte joyeuse, la jeune fille, le monde lisible, poèmes rescapés, la jeune fille aux sandales de sable, l'île des libellules transparentes, entretien, été, jean-jacques nuel, gabriel guy, amazon
09 février 2023
Musique
00:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, germaine tailleferre, groupe des six, entretien, archive
27 mai 2022
À propos de mon livre AUX GRANDS JOURS
À gauche, l'édition de 2020. À droite, la nouvelle édition de 2022 (reliée et grand format).
La composition de ce recueil en neuf sections forme un récit. Je peux donc lui adjoindre un épilogue (la neuvième partie). J’en ai choisi un qui est lié à une petite mésaventure mais qui, d’une certaine manière, entre en cohérence avec le projet initial de réécriture d’anciens textes.
En 1979, l’éditeur de ma première brassée de poèmes me demanda quatre textes supplémentaires. Je les écrivis et les envoyai aussitôt mais ils furent perdus. L’ensemble s’intitulait Quatre songeries du ciel ouvert. N’ayant conservé aucun double, j’ai fouillé dans ma mémoire pour les réécrire. Quarante ans après, l’initiative était d’autant plus hasardeuse qu’elle m’obligeait à me remettre dans l’esprit de qui j’étais à l’époque, un jeune homme de vingt ans qui vivait encore dans sa chambre d’adolescent et qui passait de longues heures à écouter l’œuvre pour piano d’Érik Satie enregistrée par Aldo Ciccolini. Je n’eus qu’à me replonger dans Avant-dernières pensées, Heures séculaires et instantanées, Gnossiennes, Trois morceaux en forme de poire et Nocturnes pour remonter ces quatre songeries à la surface de mon esprit, non pas au mot près mais au plus proche possible du texte d’origine. Voilà aussi une manière de conclure ce volume par ce qui le précéda de longue date. Comme disait Knut Hamsun, Le cercle s’est refermé. Mais, pourrais-je ajouter, l’été revient en boucle (une des principales thématiques de cet ouvrage est l'été).
Note : le titre d’origine était Quatre songeries à ciel ouvert. En tapant le texte à la machine, je commis une faute de frappe qui donna Quatre songeries du ciel ouvert, ce qui correspondait mieux à ce que je voulais dire. L’erreur est parfois salutaire.
Le dernier texte de cette série :
Ciel étoilé sur le boulevard endormi
Le long du boulevard, les vieux platanes crépitent de hannetons.
Sur le trottoir soulevé par les racines, dans l’ombre des haies de buis, les effluves de pivoine et d’iris débordent des jardins et des grands parcs silencieux sous les cèdres.
Les talons aiguilles d’inaccessibles et jeunes passantes embaumant les parfums anciens ont marqué le goudron frais dont on a recouvert les nids de poules.
Un train peut en cacher un autre est-il écrit et dessiné au passage à niveau, au-dessus des rails luisants dans le clair-obscur.
La pendule de la petite gare déserte brille comme une deuxième lune et l’autorail est au repos pour le bonheur de ceux qui n’aiment pas les départs.
Extrait de Quatre songeries du ciel ouvert, ensemble intégré à mon recueil Aux grands jours © Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.
Tableau : Paul Delvaux. Petite gare la nuit (1959)
Commandes et renseignements ici et là.
Critique du livre ici.
00:00 Publié dans Atelier, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estime-toi heureux, aux grands jours, quatre songeries du ciel ouvert, épilogue, ©club, ©orage lagune express, ©blog littéraire de christian cottet-emard, été, christian cottet-emard, dépôt n°, archive n°, office notarial m, empreinte électronique n°, n°issn 2266-3959, paul delvaux, petite gare, boulevard, lune, autorail, platane, hanneton, pivoine, iris, jardin, parc, cèdre, quai, talon aiguille, parfum, passante, pendule, voie ferrée, nuit, soir, année 1959, littérature, club littéraire des amateurs de cigares, recueil, poème, blog littéraire de christian cottet-emard, le pétrin de la foudre, le congé du buveur, le passant du grand large, l'alerte joyeuse, la jeune fille, le monde lisible, poèmes rescapés, la jeune fille aux sandales de sable, l'île des libellules transparentes, entretien