17 décembre 2017
Esquisse pour mon poème du troisième dimanche de l'Avent
Les cloches
De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées
Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête
Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches
Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge
Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête
Et pour les temps de gloire Grand Solemnel de Notre-Dame et Campanone de Saint-Pierre
Photo : Cloches à Porto (photo Christian Cottet-Emard)
01:27 Publié dans Estime-toi heureux, Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estime-toi heureux, occident, culture chrétienne, blog littéraire de christian cottet-emard, poèmes d'inspiration chrétienne, avent, période de l'avent, noël, cloches, village, église, chapelle, clocher, forêt, campagne, grande ville, carillon, fêtes chrétiennes, grand solemnel, notre-dame de paris, campanone, basilique saint-pierre du vatican, rome, italie, portugal
10 décembre 2017
Mon poème du deuxième dimanche de l’Avent
I
L’étoile
Trois rois se troubleront d’une nouvelle étoile mais seront rassurés
Ils s’en iront vers celui qui viendra pour naître habiter le logis des humains puis revenir en gloire à la fin des temps
Une mangeoire sera le Berceau
II
La couronne
D’épicéa et de laurier
Sertie de pommes de pin de houx et de gui
Elle luira dans la nuit de quatre petites flammes
Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver
III
La veille
Le cœur du passereau ralentit dans la plus longue nuit
Il attend lui aussi l’avènement du jour
Dehors tout brille si froidement
Mais le balancier de l’horloge est toujours régulier
Le temps existe encore
IV
La crèche
Il fallait au plus grand mystère la plus humble demeure
Même pas une maison à peine une cabane
Un simple abri pour tous les lendemains du monde
Photo : veilleuses à la basilique de Fourvière (photo Christian Cottet-Emard)
07 décembre 2017
Les rêves vont vite
Comme les nuages les rêves vont vite
Quand ils s’accrochent aux branches (les nuages) ils descendent dans la terre
Quand ils s’accrochent aux gens (les rêves) ils descendent descendent si profond qu’on ne les voit plus
Comme les nuages accrochés aux branches
© Éditions Orage-Lagune-Express
Photo Christian Cottet-Emard
00:23 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog littéraire de christian cottet-emard, éditions orage lagune express, nuages, rêves, branches, gens, poésie, journal poétique, terre, christian cottet-emard, photo, ciel, nature, viry, jura, estime-toi heureux