17 février 2024
Vient de paraître
Quatrième de couverture :
Antoine Morasse, jeune homme nonchalant et immature, inadapté à son époque, perd son emploi. Il se voit contraint d'accepter de garder la maison de Marcia, sa vieille tante acariâtre qui part faire le tour du monde. Antoine se croit tranquille dans sa nouvelle résidence mais à mesure que le temps passe, la maison attire à elle des personnages aussi loufoques que douteux, animés de mystérieuses intentions.
Parmi ces visiteurs qui s'incrustent, Pelham le valet de chambre et Miss Punket la cuisinière encouragent sans le vouloir Antoine à se laisser vivre au jour le jour, voire à se perdre dans l'isolement et le silence de l'austère demeure hors du temps. Mais c'était peut-être sans compter sur la fée Clochette... Parviendra-t-elle à réveiller Antoine de sa torpeur, à le soustraire à l'influence lénifiante de la maison, à le ramener dans la vraie vie ?
Logique de l'absurde, humour décalé et clins d'œil au valet de chambre de Wodehouse ainsi qu'à l'Oblomov de Gontcharov sont les principaux ingrédients savamment dosés de Fantômes de ma tante. En y ajoutant un zeste de discrète mélancolie typique de sa manière, Christian Cottet-Emard signe un de ses romans les plus drôles et les plus divertissants. Un véritable antidote à l'esprit de sérieux de notre époque. (Club Cigare Info)
Les personnages que l'on rencontre dans ce livre
Personnages principaux :
Antoine Morasse, héros (enfin, si l'on peut dire) et narrateur.
Tante Marcia, globe-trotteuse acariâtre.
Le chartreux, chat parfois dépressif.
Pelham, valet de chambre anachronique et cachotier.
Miss Punket (Félicia), cordon bleu et rancunière.
Dimitri Popov, mal intentionné.
La fée Clochette.
Personnages secondaires :
Fortunat, vieil amant de tante Marcia.
Un rat aux yeux pétillants d'intelligence.
Le gagnant du loto du bonheur.
L'épouse du gagnant du loto du bonheur.
Le démarcheur en assurance musophobe.
Le vétérinaire du chartreux.
Le voisin au transistor.
La voisine chanteuse candidate à Décibels Académie.
Le professeur Kado, voyant-médium toutes spécialités.
Le gros poète avec du ruban adhésif sur la bouche.
Le grincheux fataliste.
La poétesse post-soixante-huitarde, adolescente attardée.
La petite fille qui tient un ballon.
Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s'installer dans le Haut-Jura. Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006. Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959).
En vente par correspondance ici ou en m'envoyant un mail : contact.ccottetemard@yahoo.fr
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, ce livre sera disponible dans une dizaine de jours à la librairie Buffet d'Oyonnax et au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.
- ASIN : B0CVS8GY37
- Éditeur : Orage-Lagune-Express, diffusion Independently published (15 février 2024)
- Langue : Français
- Broché : 178 pages
- ISBN-13 : 979-8879744651
- Poids de l'article : 254 g
- Dimensions : 12.85 x 1.14 x 19.84 cm
02 février 2024
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région,
mes livres les plus récents, notamment Chroniques oyonnaxiennes (Boulevard de l'enfance, tome 1) sont en vente à la librairie Buffet, 13 avenue Jean Jaurès, Oyonnax.
(Nouvelle édition. Texte intégral)
(Nouvelle édition)
Ces ouvrages sont aussi disponibles au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.
00:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie buffet oyonnax, christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, édition, librairie, kiosque hôpital oyonnax, littérature, ain, haut bugey, auvergne rhône alpes, france, europe, roman, nouvelle, récit, chronique, humour, fiction, essai, poésie, autobiographie, souvenir, carnet, note, journal
22 janvier 2024
Et la poésie dans tout ça ?
Au fait, le Printemps des poètes ? On en parle déjà presque plus ! Comme chaque année, ce gros ballon plein de vide s’est dégonflé avant même le début de la kermesse, un peu comme dans un gag de Benny Hill. On en retient déjà que la bile des pétitionnaires et la récupération politique autour de Sylvain Tesson qui n’a même pas eu besoin de bouger un sourcil et qui peut dire merci à tout le monde, notamment à ceux qui le stigmatisent, pour ce surplus de publicité au profit d’une notoriété déjà solidement établie.
On peut quand même trouver du sens à cette tempête dans un verre d’eau.
D’un côté, nous avons une gauche sectaire et moribonde qui sait qu’elle a perdu la bataille des idées et qui n’a plus d’autres armes que les manifs et les pétitions pour alimenter les derniers sursauts de sa dépouille, ce qui la pousse à désigner des boucs émissaires. De l’autre, nous avons la droite la plus bête du monde pour laquelle la culture n’est qu’une branche de l’industrie et dont le critère de qualité n’est que le chiffre, ce qui la conduit à ne reconnaître l’existence d’un artiste, d’un écrivain, qu’à l’aune du profit qu’il dégage.
Conclusions : les auteurs signataires de la tribune n’existent pas ou sont mauvais parce qu’ils sont inconnus du grand public et Sylvain Tesson est le plus grand écrivain de notre temps parce qu’il tire à 500.000 exemplaires, sans doute parce qu’il a du talent mais aussi parce qu’il est massivement soutenu par le marketing de l’industrie du livre, par tous les grands médias.
On peut donc en déduire que finalement, les choses sont à leur place, la maison bien rangée. Dans les ténèbres une masse de plumitifs ratés rongeant leur frein, crachant leur bile, et dans la lumière une poignée de vainqueurs plébiscités. Une vision bien sommaire…
Ce serait oublier une des nouvelles donnes de l’édition d’aujourd’hui et dont on peut prendre la mesure en prenant connaissance du Palmarès exclusif Le Figaro/GFK publié dans Le Figaro littéraire du 18 janvier 2024.
Connaissez-vous Mélissa Da Costa ? (1 275 325 exemplaires vendus). Virginie Grimaldi ? (1 062 582 exemplaires vendus). Maud Ankaoua ? (801 018 exemplaires vendus). Ce palmarès, souligne Mohammed Aïssaoui, l’auteur de l’article du Figaro, est une photographie de ce que les Français lisent vraiment. Et de préciser : nombre de ces auteurs, surtout les romancières, sont passés sous les radars de la critique littéraire et des médias traditionnels : on ne parle pas d’eux ou presque pas. L’article précise que Mélissa Da Costa a débuté par l’autoédition et Virginie Grimaldi par l’internet.
Voilà de quoi réfléchir en dehors des sentiers battus de la polémique.
02:41 Publié dans carnet, Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sylvain tesson, tribune, carnet, note, journal, polémique, tempête dans un verre d'eau, printemps des poètes, blog littéraire de christian cottet-emard, humeur, poésie, littérature, culture, cultureux, offensés permanents, tartuffe, tartufferie, édition, industrie du livre