29 septembre 2014
Concert : orgue et chant dimanche prochain à Nantua (Ain)
Communiqué
Dimanche 5 octobre 2014 à 17h l’Association des Amis de l’orgue de Nantua soutenue par la paroisse Saint Michel propose un concert “Orgue et chant”. Elena Sommer mezzo-soprano et Slava Chevliakov en seront les interprètes.
Elena Sommer est une mezzo soprano d’origine russe. Résidant en France, elle mène une carrière internationale. Elle possède une voix de mezzo-soprano limpide, puissante et de grande amplitude.
Slava Chevliakov que l’on a pu entendre plusieurs fois en concert à Nantua est professeur assistant de la classe d’orgue du Conservatoire National Supérieur Tchaïkovsky de Moscou et enseigne actuellement cet instrument dans deux conservatoires de la région parisienne. Il est également titulaire de l’orgue de l’église Saint Léon à Paris.
Au programme des airs de Caccini, Stradella, Haendel, Vivaldi, Pergolese, Glück et Chesnokov.
Slava Chevliakov interprétera sur l’orgue historique de Lété construit en 1845 des oeuvres de Franck, Gigout, Boëllmann et Mouchel.
Un concert au programme varié, mis en valeur par l’acoustique exceptionnelle de l’abbatiale Saint Michel, site clunisien, et qui ne manquera pas de séduire les mélomanes.
Souscription pour la restauration de l'orgue
L’orgue de Nantua devrait être démonté à la fin de l’automne 2014 pour être restauré. Ce concert est donc l’une des dernières occasions d’entendre cet instrument exceptionnel qui restera muet pendant de longs mois.
Une souscription est ouverte, les bulletins de participation sont disponibles à l’abbatiale Saint Michel, à la Maison de la presse de Nantua et à Office de Tourisme du Pays de Nantua-Haut-Bugey.
—> Renseignements : Office de Tourisme du Pays de Nantua 04 74 75 00 05 nantua.tourisme@wanadoo.fr
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14 septembre 2014
Journées du Patrimoine 2014 : concert orgue, bois et cuivres à Nantua (Ain)
Communiqué
Dimanche 21 septembre à 17h à l’occasion desJournées du Patrimoine 2014 l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua soutenue par la paroisse Saint Michel propose un concert Orgue, bois et cuivres, entrée libre, suivi de la visite de l’orgue historique vers 18h par Véronique Rougier, organiste titulaire.
Une souscription pour la restauration de l'orgue est ouverte
Au programme des œuvres de Bach, Haendel, Gabrieli, Vivaldi, Lefébure-Wély, de Lioncourt et Lancen qui seront interprétées par de jeunes et talentueux musiciens pour la plupart issus du Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Oyonnax. Remi Godet clarinette, Caroline Bouvet et Baptiste Godet cors, Salomée Maciel et Gaël Alborghetti trompettes seront accompagnés par Sophie Pesnel-Muller organiste qui joue régulièrement à l’occasion des offices religieux sur l’orgue historique construit en 1847 par Nicolas-Antoine Lété. Tous participent aux nombreux ensembles du CRD d’Oyonnax et ils ont fondé le brass band Made in brass.
Remi Godet poursuit des études musicales à la Haute Ecole de Musique de Lausanne en flûte à bec et clarinette.
Nul doute que ce programme varié servi par l’acoustique exceptionnelle de l’abbatiale Saint Michel, site clunisien, saura séduire le public.
L’orgue de Nantua devrait être démonté à la fin de l’automne 2014 pour être restauré. Ce concert est donc l’une des dernières occasions d’entendre cet instrument exceptionnel qui restera muet pendant de longs mois.
Une souscription est ouverte, les bulletins de participation sont disponibles à l’abbatiale Saint Michel, à la Maison de la presse de Nantua et à Office de Tourisme du Pays de Nantua-Haut-Bugey.
Renseignements —> Office de Tourisme du Pays de Nantua 04 74 75 00 05 nantua.tourisme@wanadoo.fr
00:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journées du patrimoine 2014, concert, orgue, bois, cuivres, nantua, abbatiale saint michel, site clunisien, paroisse saint michel de nantua, conservatoire à rayonnement départemental d'oyonnax, crd oyonnax, ain, rhône-alpes, france, bach, haendel, gabrieli, vivaldi, lefébure-wély, de lioncourt, lancen, orgue historique, souscription, restauration orgue nantua, orgue nicolas antoine lété, monument historique, blog littéraire de christian cottet-emard, musique, maison de la presse nantua, office de tourisme pays de nantua haut bugey, christian cottet-emard, véronique rougier, organiste titulaire, amis de l'orgue de nantua, véronique rougier titulaire orgue de nantua, bulletins souscription restauration orgue
05 août 2014
Carnet / De ce qui sauve l’été sombre
Dimanche vers 19h à la sortie du concert où il y avait foule, le soleil est revenu sur le soir en une longue éclaircie qui a tout de suite réchauffé le parvis de l’abbatiale de Nantua. Avec Marie qui avait son appareil photo et sa caméra crayon, nous avons profité de ce retour très provisoire d’un des étés les plus avares que j’aie connu pour flâner sur l’esplanade du lac.
En ce moment, je fais des photos. Je n’ai jamais eu le goût prononcé de faire des photos à cause des réglages trop compliqués pour moi, mais avec les appareils numériques qui délivrent d’une grande partie de la technique, je trouve désormais un certain plaisir à fixer quelques images.
Lorsque j’ai commencé dans la presse au début des années 80 quand j’avais une vingtaine d’années, j’étais si incapable de me servir des vieux appareils qu’il fallait charger en pellicules adaptées et passer son temps à régler que mes parents m’avaient acheté un autofocus, un appareil automatique et sans réglages dont le seul défaut était d’avoir un mécanisme peu discret. Ils avaient compris que c’était pour eux le prix à payer s’ils ne voulaient pas voir leur fils se retrouver au chômage à peine après avoir été embauché par le quotidien local. Lors de mes premières sorties avec les appareils fournis par l’agence, je revenais avec des photos complètement ratées voire sans photos du tout.
L’autofocus m’a sauvé mais avec du recul, si je puis dire, je me demande si ces ratages successifs avec le matériel classique n’étaient pas une sorte de signe pour m’avertir que je m’engageais dans une mauvaise voie, comme si une voix cherchait à me prévenir que c’était perdre mon temps et ma jeunesse que d’apprendre à photographier des voitures accidentées, des élus prononçant des discours et des gens en train de bouffer.
Durant ces années, j’ai pris le dégoût de faire des photos, même avec mon autofocus qui les réussissait presque toutes mais dont le ronronnement du moteur entraînant le rouleau de pellicule a recouvert le murmure de la petite voix. De toute façon, il me fallait un travail et c’était celui-ci qui s’était présenté...
Une dizaine d’années plus tard, après avoir quitté le journal, je n’ai pratiquement plus touché à un appareil photo et il a fallu l’apparition des appareils numériques pour m’y remettre parce qu’ils permettent d’avoir immédiatement et sans effort le résultat sous les yeux et que, cerise sur le gâteau, je peux tout de suite partager grâce à un petit blog de rien du tout. C’est ainsi que je conçois la technique: elle doit être au service de ma paresse, de mon incompétence et surtout de mon bon plaisir.
À propos de plaisir, encore quelques mots sur le concert de dimanche qui réunissait en duo la remarquable pianiste japonaise Shoko Gamo et le violoniste Romain Rechetkine. Je crois qu’on peut qualifier ce virtuose de treize ans de prodige et, prodigieuse, sa prestation le fut. Il n’empêche, les très jeunes surdoués de la musique (bien que je les admire et éprouve une grande joie à les écouter) ont pour moi quelque chose d’un peu inquiétant. Je ne peux pas m’empêcher de songer au coût humain de cette implacable maturité instrumentale. Alors oui, le jeune prodige du violon m’a impressionné et ému, mais plus encore l’alliage de subtilité et de puissance tout en retenue de Shoko Gamo qui faisait beaucoup plus que l’accompagner au piano.
Quelques concerts et quelques expositions ne sont pas de trop pour sauver un peu cet été. En cette heure tardive de la nuit (ou précoce de la nouvelle journée !) des nappes de brouillard enveloppent la maison puis s’éloignent en direction du village comme un étrange troupeau.
La chatte Linette est rentrée trempée. Depuis le canapé, elle me jette des œillades lasses comme si elle se demandait pourquoi tout est encore éclairé à presque 3h. Il est vrai que dans sa vie de chat, elle n’a sans doute pas besoin de revivre sa journée en pensée par crainte de ne pas l’avoir vécue suffisamment.
03:32 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : concert, nantua, ain, rhône-alpes, france, bugey, haut bugey, site clunisien, cluny, piano, shoko gamo, violon, romain rechetkine, festival nantua, guy dangain, appareil photo, photographie, presse, loisir, autofocus, photo numérique, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, note, carnet, journal, écriture de soi, autobiographie, brouillard, été pourri, chat, mélancolie, insomnie, vie, pédalo, lac