23 février 2020
Carnet / De l’oie aux œufs d’or
Discussion récente avec une auteure locale rencontrée dans un salon du livre où je me trouvais comme simple visiteur. Une véritable VRP de son propre catalogue. Nous ne nous connaissions que par Facebook. J’ai eu du mal à lui faire comprendre pourquoi je ne me contentais que du réseau social pour faire un semblant de promotion de mes livres, pourquoi je ne courais pas après les journalistes de la presse quotidienne régionale pour obtenir un article et pourquoi je détournais sans honte un certain nombre de mes ouvrages destinés au service de presse pour les offrir à quelques personnes dont la tête me revient plutôt qu’à un localier adepte du classement dans la corbeille à papier. À court d’arguments, j’ai fini par citer Jim Harrison : « L’oie qui essaie de pondre des œufs d’or ne devrait pas se servir d’un miroir pour se regarder le derrière » après quoi nous sommes tous les deux partis boire un café mais chacun de notre côté.
Ps : la citation de Jim Harrison est extraite de son livre Un sacré gueuleton (éditions J'ai lu)
02:04 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre, auteur, auteure, livre, édition, promotion, presse, article, presse quotidienne régionale, service de presse, exemplaires gratuits, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, carnet, note, journal, jim harrison, écrivain, localier, réseau social, café, miroir, œufs d'or, oie
29 mai 2014
À partir de la cinquantaine, les miroirs ont tendance à se transformer en rétroviseurs.
Photo : à l'hôtel à Lisbonne
16:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miroir, rétroviseur, lisbonne, blog littéraire de christian cottet-emard, lisboa, humour noir, cinquantaine, quinqua, et à part ça, note, carnet, photo
03 mai 2008
Jour et nuit avec les arbres
La flaque d’eau toujours à la même place sur la route forestière où attend la vieille voiture n’est ni le miroir ni le contraire du monde
Juste une facette de ce diamant qu’on appelle la Terre
L’image condamnée à refléter ce qui n’est pas se dissipe dans l’évidence des feuilles rendues à l’air blond
(Extrait de : Le Monde lisible, éditions Orage-Lagune-Express, 2004)
Photo : sur la route de la Brétouze au-dessus d'Oyonnax (photo C. C-E)
23:52 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, forêt, flaque, miroir, diamant, terre, poésie