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24 avril 2016

Carnet / Demi-songes hypnagogiques

De tous les poètes que je lis et que j’admire, c’est Fernando Pessoa avec qui j’aurais aimé prendre un verre de vin à un comptoir de Lisbonne.

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Dans la vie, nous devons nous fixer des objectifs à notre portée. C’est pourquoi j’ai tendance à ne m’en fixer aucun.

Pour me distraire des miasmes de l’actualité locale, je ne vois pas d’autres solutions que de lire les Lusiades de Luis Vaz de Camões.

La vie n’ayant aucun sens, peu importe d’échouer ou de réussir.

Pourquoi l’individu devrait-il s’engager dans une collectivité qui n’aspire qu’à le faire dégager ?

Faire le point est d’autant plus bénéfique que cela n’engage pas à aller à la ligne.

Quand je vois une étoile filante, je pense à Laïka, la petite chienne de l’espace, et je n’ai même plus envie de faire un vœu.

Parfois, je me sens aussi peu réel que les personnages du roman auquel je travaille. Plutôt que d’écrire la suite, je suis alors tenté de la lire dans le roman d’un autre.

 

© Éditions Orage-Lagune-Express 2016