08 juillet 2022
Aub'ombre / Alb'ombra : poésie, photo, chants à Nantua samedi 9 juillet, 16h, à l'office de tourisme
Samedi 9 juillet 2022 à 16h à l'office du tourisme de Nantua, lecture par Marilyne Bertoncini de « Aub'ombre Alb'ombra » (chants par Constantin Vialle). « Trois leçons de ténèbres » , poème accompagnant les photographies de Florence Daudé. Livre en vente à l'exposition.
L'abbatiale résonne
du silence de l'ombre
La chiesa risuana
dal silenzio dell'ombra
Vive est la couleur
au cœur de la pierre
germe des formes
Vivace è il colore
al centro della
pietra germinale delle forme
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23:19 Publié dans Agenda/Rendez-vous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, marilyne bertoncini, photographie, florence daudé, aub'ombre, alb'ombra, éditions pourquoi viens-tu si tard ?, abbatiale saint michel de nantua, reflets, lumières, ombre, leçons de ténèbres, livre, littérature, édition, dialogue poésie photo, blog littéraire de christian cottet-emard, office de tourisme de nantua, pays de l'ain, haut bugey, rhône alpes, france, europe, site clunisien, édition bilingue français italien, chants, constantin vialle
11 avril 2019
Un vieux texte
En feuilletant mon premier recueil publié en 1979, je me suis arrêté sur ce vieux texte écrit voici tout juste quarante ans !
Après le petit déjeuner, il vaut toujours mieux rincer abondamment le bol dans lequel tous les espoirs du matin miroitent, surtout si l’on est coutumier des nuits blanches.
Ces reflets mordorés qui clapotent dans le café au lait sont en effet tenaces et leur accumulation laisse tout au long du jour, si l’on n’y prend garde, un souvenir amer et vague, une nostalgie poignante à la longue impossible à récurer.
L’imprudent qui oublie volontairement ou pas de s’astreindre à cette détestable mais utile petite besogne se voit vite envahi par toute une batterie de cuisine de rêveries qu’il demeure alors vain de vouloir laver puisque le dépôt quotidien d’illusion vespérale et d’espérance matinale a fini par former une sorte de ciment plus dur et plus scintillant que le diamant le plus pur.
Tout nettoyage tardif reste donc dérisoire et il faut alors accepter l’idée de vivre dans une somptueuse mélancolie, comme le font de nombreux noctambules et de nombreux poètes.
01:26 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : demi-songes, plaquette, recueil, paragraphes littéraires de paris, premier recueil, petit déjeuner, 1979, année de mes vingt ans, année 1979, bol, café, cafetière italienne, batterie de cuisine, matin, nuits blanches, espoirs, reflets, noctambules, édition, publication, livre, poèmes, poésie, poème en prose, première publication, débuts en écriture, débuts littéraires